L’association marseillaise Vélos en ville avait fait coïncider la date de son weekend cyclovoyage au départ de Cavaillon avec notre Vélorution afin de pouvoir participer à cet immanquable évènement avant de rouler jusqu’à Bonnieux..!
L’association AEQV de Cheval-Blanc avait envoyé une délégation officielle pour tester l’ambiance… Séduits, ils ont prévu de faire de même dans la commune voisine !
La municipalité nous a (enfin) entendus ! Et nous la remercions chaleureusement; d’une part pour avoir missionné la police municipale pour sécuriser le cortège (plein d’enfants !), notamment à l’approche du rond-point du melon où la circulation est plus importante et dangereuse. D’autre part pour la réalisation des aménagements cyclables sur l’avenue de Stalingrad ainsi que sur l’allée des temps perdus.
Enfin, le peloton n’avait jamais été aussi imposant avec pas moins de 450 vélorutionnaires !! Un véritable banc de cyclistes qui tantôt remontait les rues à contre-courant, tantôt se frayait un chemin parmi les requins-mobilistes …!
Maintenant que nous avons été entendus par la municipalité et que l’AEQV est prête à prendre le relai de son côté, le cercle vélo d’AVEC a décidé de s’arrêter sur ce beau et franc succès…
Au plaisir de se recroiser sur une piste cyclable, dans un sens comme dans l’autre !
Merci au correspondant de la Provence, qui a fait toute la Vélorution avec nous !
L’Assemblée Générale de l’association s’est tenue vendredi 10 mars. L’occasion de faire le bilan de l’année 2022, première année en fonctionnement Collégial.
Chaque cercle a présenté son rapport d’activités pour l’année qui vient de s’écouler, et les projets envisagés pour celle qui vient (cliquez pour accéder aux rapports) :
Une nouvelle formule d’adhésion a été adoptée, elle permet à chacun·e de s’investir dans l’association selon son envie et ses moyens :
L’association, nouvellement adhérente à La Roue, accepte désormais cette monnaie locale et alternative pour le règlement des cotisations. Un pas de plus vers un monde différent !
Samedi 18 février, un petit groupe d’opposant·es à la ZAC des Hauts Banquets s’est réuni pour célébrer les funérailles de Natura’Lub. Pourquoi ? Réponses dans cet article paru le 19 février dans La Provence :
La mobilisation prend de l’ampleur. Colère et détermination. Retour dans la presse sur la réunion publique qui a eu lieu samedi 4 février à Cheval-Blanc
« Pour mémoire, sur cette surface, était un temps envisagé la création d’un parc de 46 hectares dédié à l’économie de la naturalité (Natura’Lub), mais, enterré, le projet laisse désormais sa place à l’installation de gigantesque hangars ». Un véritable non-sens, un projet d’un autre temps, à l’heure où la biodiversité et le climat, doivent être au coeur de toutes nos décisions. Les responsables politiques se montrent là irresponsables. Des siècles de travail ont façonné ces terres agricoles riches, qui seront réduites à néant en quelques mois. Ces mêmes responsables parlent souvent de préservation du patrimoine. Qu’en est-il quand il ne s’agit pas de pierres ?
Des solutions alternatives existent pourtant, comme la création d’une ceinture verte autour de Cavaillon, qui pourrait accueillir la biodiversité, créer des ilots de fraicheur, réduire le risque d’inondations, éviter la pollution générée par des milliers de camions supplémentaires, favoriser la résilience alimentaire de notre département. D’autres voies sont possibles. Pourquoi choisir la pire ?
Un bel article est paru dans La Provence ce jeudi 2 février. Avec un encart en première page que personne ne pourra ignorer !
Plus que jamais, la lutte contre les projets écocides est essentielle. Préservation de la Biodiversité gravement en déclin, lutte contre le réchauffement climatique, sécurité alimentaire, prévention des inondations, qualité de l’air… Les raisons de s’opposer à la bétonisation de ces terres agricoles ne manquent pas.
Pour prendre part à l’aventure, vous pouvez participer à l’appel aux dons qui est toujours d’actualité : Faire un don. Nous remercions d’ores et déjà les 33 premiers donateurs ! Vous pouvez aussi nous rejoindre lors de la réunion publique qui est prévue samedi 4 février à 10h, à Cheval-Blanc (salle Marie Mauron).
Nous sommes la Terre qui se défend !
Nous remercions Cyrielle Granier pour la mise en lumière de cette lutte-marathon.
Un public nombreux – la salle du Fémina était remplie – a assisté à la projection du film « Le partage de l’eau » d’Éric Blanco, organisée par l’association Avec en partenariat avec SOS Durance Vivante dimanche 27 novembre à Cavaillon.
Ce documentaire très vivant nous a tous renvoyé au rapport sensible que nous avons avec l’eau et nous a montré des figures attachantes qui, autour de l’Argens, prennent soin de cette rivière et de ses eaux de manière solidaire.
Éric Blanco, le réalisateur, nous a dit tout le plaisir qu’il a eu de réaliser ce film avec ces acteurs passionnés. Cédric Proust et Magali Janeux, du Parc du Luberon, ont apporté des informations précises sur la situation du Coulon-Calavon et sur le rôle de la Commission locale de l’eau pour créer cette solidarité autour de ce bien commun qu’est la rivière. Françoise Sinoir et Pierre Follet, de SOS Durance Vivante, ont insisté sur la nécessité de redonner vie à une Durance bien malmenée en restaurant sa continuité écologique. Ils ont évoqué une idée qui, dans le cadre des menaces qui pèsent partout sur la biodiversité, consiste à donner une personnalité juridique à des milieux à défendre, ce qui est déjà le cas pour certaines rivières en France et dans le monde.
Venues de la salle, les questions du public attentif et curieux croisaient les points abordés par le film dans un débat qui aurait pu se prolonger et qui fut un peu court aux yeux de tous. Heureusement, les discussions ont pu se poursuivre autour d’un apéro. Mais mille questions restent en suspens. Et nous nous sommes quittés avec l’idée qu’il faut continuer à agir ensemble dans une démarche citoyenne et partagée pour protéger le bien commun que sont nos rivières et plus largement l’eau qui est source de vie.
Merci au journaliste de La Provence pour l’article paru le 5 décembre !
– La rapporteure publique n’a pas rejeté le recours car elle n’en a pas la capacité juridique. Elle a invalidé les arguments présentés par deux avocats : celui présent des associations et celui absent du particulier qui refuse la perspective de l’expropriation.
– L’article ne mentionne pas ce recours d’un particulier. Cette Déclaration d’Utilité Publique est en effet aussi contestée par un propriétaire menacé d’expropriation.
– Le délibéré sera rendu début novembre après que des précisions soient apportées sur différents points (l’impact sur laqualité de l’air qui sera fortement dégradé, une question portée sur un terrain non encore acquis par LMV, le bilan carbone de la ZAC,..)
Pour rappel, l’objectif « Zéro artificialisation nette » des sols est un objectif du gouvernement lui-même. On peut lire sur le site https://www.ecologie.gouv.fr/ :
« L’artificialisation des sols […] est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité. Le gouvernement souhaite protéger ces espaces naturels, en instaurant l’objectif de “zéro artificialisation nette” prévu par le Plan Biodiversité, et travailler avec les collectivités pour repenser l’aménagement urbain et réduire efficacement l’artificialisation des sols. »
Pourquoi refuser l’artificialisation des sols ?
Réponse sur le site du Ministère de l’écologie :
L’artificialisation des sols, c’est :
l’accélération de la perte de biodiversité
l’augmentation du réchauffement climatique : un sol artificialisé n’absorbe plus le CO2
l’amplification des risques d’inondations : par définition un sol imperméabilisé n’absorbe pas l’eau de pluie
la réduction de la capacité des terres agricoles à nous nourrir : l’artificialisation entraîne une perte de productivité agricole et limite la production alimentaire de nos territoires
l’accroissement des dépenses liées aux réseaux : pour le rendre accessible et fonctionnel, un terrain artificialisé demande en outre beaucoup d’entretien et d’efforts d’aménagement (routes, électricité, assainissement) qui sont couteuses et viennent souvent ajouter d’autre nuisance à la biodiversité (nuisance sonores, pollution lumineuse, pollution de l’air et de l’eau)
l’amplification de la fracture territoriale : l’étalement urbain et la construction en périphérie des villes renforce également la fracture sociale déjà présente en reléguant notamment une partie des habitants à l’écart du centre-ville, provoquant sa désertification et la dévalorisation des petits commerces
D’autres arguments sont-ils vraiment nécessaires pour convaincre de l’ineptie de tels projets, à l’heure actuelle ?
Partage, échange de savoir-faire, bonne humeur, toutes générations confondues !
Un premier atelier couture Zéro Déchet s’est tenu ce dimanche 2 octobre à la salle Bouscarle, à Cavaillon. D’autres ateliers suivront, c’est certain !
Notre équipe de petites mains plus ou moins expérimentées a confectionné une quarantaine de sacs à pains qui seront mis en vente à prix libre dans les boulangeries partenaires. Dans un premier temps, ils seront disponibles dans trois boulangeries, un deuxième atelier sera organisé prochainement.
Pour aller au bout de la démarche zéro déchet, les sacs ont été cousus dans du tissu de récupération. Une deuxième vie pour des draps, rideaux, vêtements et paires de lacets ! Au-delà de la fabrication de sacs, la journée a été riche de belles rencontres et de partage. Tout le monde sait maintenant faire une couture « à l’anglaise » ! Parfaitement imparfaits, chaque sac est unique et, on l’espère, fera le bonheur de quelqu’un.
Merci aux bénévoles mobilisé.e.s pour l’occasion !
Pourquoi confectionner des sacs à pain ? La réponse dans cet article.
Dans La Provence, le 7 octobre. Merci au journaliste !
Au top de l’organisation : le coin découpe, le coin couture, le coin repassage.
Transmission de savoirs 🙂
C’est parti !
Jamais trop tôt pour apprendre ! 😉
Il ne manquait que le café. La prochaine fois, promis, on n’oubliera pas !
Anna, une passante qui s’est jointe à nous avec tout son matériel et son savoir-faire d’experte
Dans un article paru samedi 1er octobre, La Provence a mis en avant les actions organisées durant ce week-end placé sous le signe de l’écologie. Plusieurs thèmes cruciaux ont été abordés :
les mobilités douces avec la Vélorution du Cercle Vélo,
la réduction des déchets à la source avec le Cercle Déchets,
la défenses des terres agricoles et des espaces naturels avec le Cercle Ciné-Débat.
Mobilisation en deux temps pour le World Clean Up day !
Mardi 13 septembre, des membres d’AVEC se sont joints aux collégiens du collège Paul Gauthier. La classe « vélo et environnement » fourmille de beaux projets auxquels nous participerons avec plaisir !
Samedi 17, les cercles vélo et déchets ont uni leurs forces pour un ramassage sur les lieux emblématiques de la mobilité à Cavaillon : le parking relais du Grenouillet puis le pôle mobilité de la gare. C’est 5000 mégots et deux gros sacs de déchets qui ont été ramassés en deux heures par les bénévoles présents ce jour-là.
Merci aux journalistes de La Provence pour ces deux articles !