C’est le retour de la Vélorution !

Alors que l’été indien en Provence nous offre ses plus belles lumières, le cercle Vélo de l’association AVEC souhaite apporter sa touche de couleurs, gilets verts fluo signés AVEC 😉 flottants au vent, dans les rues, cours et avenues de Cavaillon !

Pour cela, nous vous donnons rendez-vous :

📅 Dimanche 29 septembre à 10h

📍 Parking devant les Arènes de Cavaillon (parc du Grenouillet)

Avec notre partenaire réparateur de vélo, le bien nommé « SOS Vélo » !! pour une nouvelle VELORUTION* (balade festive et familiale à vélo) + atelier réparation vélo (trucs et astuces pour vélocipèdes).

Détails de la matinée :

⏰ 10h > 11h : atelier réparation vélo animé par Hadj / SOS Vélo. Venez avec petits « bobo » vélo et vos questions 🔧

⏰ 11h > 12h… : balade festive « vélorution patrimoniale » : à travers des sites / monuments / « trésors » 🤩 de Cavaillon 🚲

⏰ 12h30 : et puis un moment convivial pour échanger autour d’un pique nique tiré du sac (chacun.e amène quelque chose à partager) pour qui veut, au parc du Grenouillet.

A très vite en roues libres pour *promouvoir collectivement et joyeusement un usage plus sûr du vélo à Cavaillon #TousAVélooooo ! #EteignezVosMoteursRespirezLeBonheur !!

Retour sur les rendez-vous de « Mai à vélo 2024 »

Les 23, 24 et 26 mai derniers, membres des cercles vélo et ciné-débat de l’association AVEC avons unis nos forces pour « rayonner ensemble », vivre et parler vélo pour toustes à Cavaillon. Voici quelques retours en mots et en images …

Jeudi 23 Mai 2024

« Challenge mobilité douce » en partenariat avec les écoles et collèges de Cavaillon volontaires

11 écoles sur les 13 de Cavaillon ont participé + 1 collège, soit plus de 100 classes !

Félicitations aux élèves participant·es

des maternelles : Marie Signoret, Leprince Ringuet, Jean Moulin, la Colline, les Ratacans

des élémentaires : Castil-Blaze, les Ratacans, Joliot Curie, Jean Moulin, la Colline

de l’école primaire des Vignères

et du collège Paul Gauthier

Les diplômes sont en cours de réalisation !!

Vendredi 24 Mai 2024

Vélorution de Printemps : balade joyeusement militante et animée à vélo dans les rues, places et ronds points de Cavaillon

Une quarantaine de participant·es revêtu·es de leur plus belles fleurs ont sillonné la ville pour chanter ensemble « tous à vélo », «  libérer les piétons enfermés dans leur voiture », « éteignez vos moteurs, respirez le bonheur !! » et tant d’autres aspirations pour une mobilité douce et sécurisée à Cavaillon …

Dimanche 26 Mai 2024

Ciné-débat inspirant et enthouiasmant autour du film « Les roues de l’Avenir »

On termine la semaine avec un ciné-débat autour du film documentaire auto-produit « les Roues de l’Avenir » né d’un projet de cinq étudiant·es pro-vélo Maud, Emilie, Augustine, Evan et Baptiste et réalisé par deux complices, réalisateur.trice professionnel·les Charlotte Brunier et Romain Mercieux.

Nous avons ensuite échangé sur « le vélo comme moteur de transition » et les démarches en cours sur Cavaillon et ses alentours

Merci à nos intervenant·es :

Javier Palacios : chef de projet « la petite vitesse »
Sylvie Palpant : directrice pour l’association Vélo Loisir Provence
Morgane Le Zeine : membre du cercle vélo de l’association AVEC
Et Eliott Bourel : membre du cercle ciné-débat de l’association AVEC, animateur du débat.

Un grand merci aussi à l’équipe des Cinémas de Cavaillon et notamment son gérant Eric Tellène, pour son accueil et soutien technique à toute épreuve 😉 !

Mais aussi …

Samedi 25 Mai 2024
Une petite équipe de gilets verts d’AVEC est venue participer à la journée « Convergence LMVélo» proposée par l’agglomération LMV.

En espérant que l’an prochain, le cercle « vélo » de l’association AVEC puisse faire partie des partenaires / acteurs reconnus de ce type d’action, et ainsi être associé à une dynamique commune pour le développement et la promotion du vélo à Cavaillon et ses alentours.

Du 23 au 26 Mai, rayonnons ensemble dans le cadre de « Mai à Vélo 2024 » !

L’événement national « Mai à Vélo » fait son grand retour et les membres du cercle vélo et ciné-débat vous proposent d’y mettre votre grain de sel … A cette occasion, voici trois rendez-vous aussi libres et joyeux et que fleuris !

Jeudi 23 Mai « Allons à l’école à vélo ! »

Challenge mobilité douce !

Objectif : venir à l’école ou au collège autrement (qu’en voiture solo) (à vélo, trottinette, rollers, en courant ou sur ton tapis volant…) Des diplômes seront remis à toutes les classes participantes.

En partenariat avec les écoles et collèges partenaires de Cavaillon

Vendredi 24 Mai « Vélorution de Printemps » 

Une Vélorution, c’est quoi ? Une façon de manifester notre engouement pour la pratique du vélo en déambulant ensemble, petits et grands (à vélo bien sûr ^^), à travers un circuit sécurisé, organisé joyeusement par les membres du cercle vélo. Ce vendredi 24 Mai invitez vos ami.e.s, vos voisins, votre famille !!

RDV de départ à 19h – Place du Clos (pour 1h environ)

A noter ! Nos vélorutions sont désormais saisonnières (et plus mensuelles) et toujours thématiques ! Pour ce 24 Mai, sortons nos plus belles fleurs … imprimées, en coiffe, en bouquets … comme vous voulez ! #powerflowers #vélorutiondeprintemps #TousAvélo !

Dimanche 26 Mai Ciné-débat autour du film « Les Roues de l’Avenir »

Un film proposé par le cercle ciné-débat et le cercle vélo de l’asso AVEC.

Suite à la projection, nous serons présents avec des intervenants (dont Javier Palacio, chargé de projet pour « La Petite vitesse » / coordinateur du réseau Lub O Vélo) pour échanger ensemble.

Au cinéma La Cigale (Cavaillon) – 18h15

RETOUR sur les rendez-vous de « Mai à vélo 2024 » : l’article complet

Ciné-débat du 7 avril : une plongée instructive dans le monde océanique

Nous avons proposé notre deuxième ciné-débat de l’année, le dimanche 7 avril au cinéma la Cigale à Cavaillon, autour du film L’Océan vu du cœur. Une soixantaine de présents ont pu découvrir, à travers ce film, l’extraordinaire foisonnement de la vie en son sein et aussi les mille manières dont ces formes de vie sont inter-reliées au sein de systèmes complexes que les scientifiques commencent à peine à découvrir.

Mais les océans, qui jouent un rôle majeur pour la régulation du climat et comme puits de carbone, sont gravement menacés par le réchauffement climatique, par la pêche industrielle et par toutes les formes de pollution. Aussi le film montrait aussi des scientifiques, des militants, des peuples autochtones qui agissent pour préserver ce monde marin essentiel pour notre avenir. Ainsi, parmi d’autres, Claire Nouvian fondatrice de l’association BLOOM qui s’oppose aux méfaits de la pêche industrielle au niveau de l’Union européenne, ou Chloé Dubois qui a créé la fondation OCEAN LEGACY qui ramasse et recycle les déchets plastiques dans les océans nord-américains. Plusieurs des intervenants ont souligné qu’une des solutions possibles pour mieux défendre les océans était de leur accorder une personnalité juridique.   

Lors du débat qui a suivi, nos invités nous ont aidés à prendre conscience que nous pouvions agir à notre mesure face aux défis qui menacent les océans. Victor David chargé de recherche à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), a souligné que notre mer Méditerranée (mer quasi fermée) était la plus polluée du monde en raison de l’urbanisation de ses rives et des apports de pollution qui en résultent. Il est aux manettes d’un projet visant à faire de la Méditerranée un sujet de droit ce qui la protègerait mieux que les législations diverses et pas très contraignantes des pays riverains. Françoise Follet Sinoir (de SOS Durance Vivante) a évoqué les pollutions de la Durance déjà fortes dès le barrage de Serre-Ponçon qui aboutissent via le Rhône à l’Océan. Ella a aussi évoqué le colloque du 25 novembre à Cavaillon où ont été proclamés les droits de la Durance et la pétition de soutien à cet appel qui, en deux jours, a déjà recueilli près de 5000 signatures venues du monde entier. Enfin, Stéphane Sylvestre a présenté les actions du club de plongée cavaillonais « Les Octopus du Luberon » qui récupère au fond de la Sorgue quantité de déchets et qui convie aussi ses élèves de la classe environnement du collège Rosa Parks à des ramassages de déchets. Si on ajoute à cela les actions de ramassage de mégots du cercle déchets d’AVEC, on peut voir qu’à toutes les échelles des actions sont possibles ici pour protéger les océans. Les gouttes d’eau non polluée font les grandes rivières et les rivières propres font les océans régénérés.

Comme il est d’usage, les échanges se sont prolongés autour d’un apéritif convivial, moment aussi d’annoncer les évènements à venir : la fête du printemps des 12, 13 et 14 avril et le prochain ciné-débat autour du film les Roues de l’avenir du 26 mai. 

La Fête du printemps et de la nature

Un grand évènement se prépare !

A l’initiative de l’AEQV Cheval-Blanc, 11 associations, dont AVEC, vous ont concocté un magnifique programme pour fêter le printemps et la nature. Avec pas moins de 23 événements prévus, cette fête promet d’être une célébration inoubliable de la nature sous toutes ses formes !

Mieux qu’un long discours, découvrez le programme et rejoignez la fête ! 🥳

Inscriptions sur HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/environnement-et-qualite-de-vie-a-cheval-blanc/evenements/1ere-fete-du-printemps-et-de-la-nature

Les 10 associations co-organisatrices :

Ciné-débat : L’océan vu du coeur

Notre avenir se joue dans l’océan.

Notre prochain ciné-débat nous plongera dans l’extraordinaire richesse des écosystèmes océaniques. Nous irons à la rencontre d’hommes et de femmes qui agissent pour préserver ce monde marin essentiel pour notre avenir.

Longtemps, l’Océan nous a paru inaltérable et inépuisable, mais l’impact de nos actions sur sa biodiversité et sa température est alarmant. Dans L’Océan vu du cœur, suite de La Terre vue du cœur, Hubert Reeves, entouré de scientifiques, d’explorateurs passionnés, nous propose de redécouvrir ce qui le menace et surtout, sa capacité de régénération phénoménale. Un hymne au Vivant, dans ce qu’il a de plus riche, de plus précieux et nécessaire à préserver si l’on veut survivre, parmi d’autres espèces, sur notre planète bleue.

Les intervenants invités permettront d’illustrer ce que montre le film en évoquant le cas de la Méditerranée.

Nous vous attendons dimanche 7 avril à 18h15 au cinéma La Cigale – Cavaillon. Comme à notre habitude, nous pourrons prolonger les discussions autour d’un apéritif convivial

Focus sur une initiative citoyenne :

Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire.

C’est pourquoi une coalition citoyenne s’organise pour exiger du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité.

L’association Bloom orchestre cette coalition, que tout citoyen peut rejoindre : Coalition pour l’océan.

Conférence – Faut-il avoir peur des digues ?

Ouvrages de sûreté ? Ouvrages de danger ?

Une conférence très instructive sur les digues

Notre association a invité Gilles Brière, le vendredi 1er mars salle Bouscarle, à nous exposer ses connaissances sur ce qu’est une digue. Gilles Brière a été longtemps animateur du Groupe Rivière Vaucluse au Conseil départemental de Vaucluse, ce qui fait qu’il connait très bien ce sujet. La question était de savoir s’il fallait avoir peur des digues, si elles présentaient des dangers ou, au contraire, étaient un gage de protection contre les inondations. À l’heure où la question de l’endiguement du Coulon pour protéger Cavaillon des inondations est l’objet de beaucoup de débats, recueillir son avis sur cette question nous paraissait important pour se construire un avis informé. 

Une quarantaine de personnes, pour la plupart très motivées par le sujet, étaient présentes pour écouter cette conférence. Gilles Brière avait bien fait les choses, simplifiant un exposé déjà fait à l’université sur ce sujet et l’illustrant de nombreux exemples pour rendre son propos accessible.

Nous avons d’abord compris à travers son exposé qu’une digue faite dans les règles de l’art était un ouvrage fort complexe. Elle permettait de réduire la fréquence des inondations et, quand elles étaient submergées, le volume des inondations. Elles diminuent donc la vulnérabilité (exposition des biens et des personnes) dans les zones qu’elles protègent. En aucun cas, elles n’éliminent totalement le risque d’inondation, car le risque zéro, comme pour tout aléa, n’existe pas.

En revanche, le danger peut provenir de la rupture des digues provoquant de violents courants et de l’érosion avec en conséquence destruction de bâtiments, de réseaux etc. C’est l’affouillement du pied de la digue qui peut provoquer sa rupture. C’est pourquoi la base d’une digue aux normes est particulièrement renforcée (ce que souvent on ne peut pas voir).

Par ailleurs, il faut aussi prévoir des déversoirs de sécurité, eux aussi soigneusement renforcés lorsque la digue est submergée. Ils évitent que les débordements se fassent de manière aléatoire et doivent être disposés là où ils feront le mois de dégâts. Mais une rupture de digue reste toujours possible (pas de risque zéro). Cela d’autant que le réchauffement climatique accroit la probabilité de précipitations intenses et donc de crue. C’est pourquoi la « doctrine nationale » stipule  que les digues ne doivent pas servir à accroître les zones constructibles. Hélas, si nous avons bien compris, cela n’a pas force de loi. Par contre les digues qui ne sont pas aux normes sont un véritable danger et il vaudrait mieux soit les reconstruire, soit les éliminer. Nous avons également compris que la règlementation concernant les digues et aussi leur surveillance est très rigoureuse.

Gilles Brière a conclu en indiquant que les digues aux normes apportaient plus de sécurité que de danger mais qu’il fallait pour autant éviter que ces ouvrages ne servent d’alibi à la poursuite de l’urbanisation à proximité et qu’ils portent trop atteinte à la biodiversité. 

Le public a pu ensuite poser un certain nombre de questions concernant le Coulon, portant sur les dégâts causés à la ripisylve, l’inégalité de protection rive gauche rive droite, les conséquences d’un éloignement des digues par rapport au lit de la rivière, les effets de l’endiguement sur la nappe phréatique, les moyens de lutter contre l’urbanisation en arrière des digues, la possibilité de proposer à des habitants des zones inondables de déplacer leur lieu de résidence… Cela s’est fait dans un climat de dialogue serein. Les réponses furent forcément succinctes. Bien des questions restent ouvertes et nous comptons bien approfondir le sujet avec Gilles Brière mais aussi avec d’autres personnes compétentes. 

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