Dans la presse : Visite surprise aux Hauts Banquets

La défense des terres prend de plus en plus de place dans les colonnes de La Provence. L’écologie devient un sujet incontournable et c’est un signal très positif ! La société évolue, et plus vite que les politiques qui sont encore menées sur notre territoire… Heureusement, les citoyen·nes veillent et étaient présents lors d’une visite technique sur la future ZAC des Hauts Banquets pour engager la discussion avec les techniciens et responsables.

11 mai 2023

Ce qui ne fut pas du goût de tout le monde… Les arguments avancés dans la réponse ci-dessous sont d’ailleurs quasiment tous réfutables, mais nous y reviendront ! Le projet alternatif de ceinture verte prend forme, et loin d’être « une utopie pour rêveur », il porte une vision de l’avenir soutenable et, disons-le, nécessaire.

12 mai 2023

Une ZAD à Cavaillon : retour en images

Samedi 22 avril 2023, le collectif SNT84, les associations écologiques AVEC Cavaillon, AEQV Cheval Blanc, Luberon Nature, FNE Vaucluse, la Confédération Paysanne, SOS Durance Vivante, l’association des parents d’élèves FCPE groupe local de Cavaillon ainsi que les collectifs de riverains des 3 zones menacées d’artificialisation, ont organisé une grande manifestation citoyenne à Cavaillon.

La manifestation a réuni une soixantaine de personnes au rond point du melon, symbole de la ville, déterminées à faire entendre la voix (et la voie) du Vivant.

Après la lecture d’un texte aussi percutant que galvanisant par Solinne, que vous pourrez lire dans cet article, Helen a animé une table ronde : quel autre avenir pour Cavaillon ? Le cortège en musique a ensuite traversé la ville pour se rendre au carrefour des 3 zones menacées. Nous sommes alors passés devant ces terres riches de vie qui risquent d’être sacrifiées sur l’autel du « développement économique » avant d’arriver sur ZAC des Hauts Banquets, zone déjà terrassée dans tous les sens du terme. Le contraste est saisissant : l’avant / après nous saute aux yeux. Tristesse et colère.

La lecture par Paul du « Conte du melon » et le pique-nique partagé nous ont redonné du courage. Nous avons choisi d’être du côté de la Vie et nous ne sommes pas seuls, partout, citoyens et citoyennes se soulèvent contre la destruction du vivant avec force et créativité. Ce n’est qu’un début !

« Offrir un autre avenir pour Cavaillon »

Conférence de presse de SNT84 à l’occasion de la création de la ZAD de Cavaillon – 22 avril 2023

« Aujourd’hui, samedi 22 avril 2023, le collectif SNT84, les associations écologiques AVEC Cavaillon, AEQV Cheval Blanc, Luberon Nature, FNE Vaucluse, la Confédération Paysanne, SOS Durance Vivante, l’association des parents d’élèves FCPE groupe local de Cavaillon ainsi que les collectifs de riverains des 3 zones menacées d’artificialisation, organisent une grande manifestation citoyenne à Cavaillon.

L’histoire a commencé il y a presque 10 ans lorsqu’ Imm’Auchan voulait s’implanter sur les terres de La Voguette. Les associations s’étaient alors mobilisées pour empêcher la bétonisation de ces terres et durant plusieurs années, la ZAD de la Voguette a tenu bon. En 2016, victoire : Imm’Auchan se retire ! N’en déplaise à certain, les terres sont restées vivantes. Non cultivées certes, en friche oui. C’est-à-dire gorgées de vies, un creuset de biodiversité.

Puis le temps est passé, quelques années, jusqu’à ce qu’un nouveau projet émerge en 2019. Non plus sous la gouverne de la Mairie de Cavaillon mais sous celle de l’agglomération Luberon Monts du Vaucluse (LMV). Quelle pirouette ! Pour annoncer le projet Natura’Lub. Un doux nom pour un projet plein d’ambition … d’artificialisation de 45ha sur les terres de la Voguette ! Mais l’appellation Natura’Lub n’a pas tenu longtemps, le projet s’est transformé en vulgaire ZAC des Hauts Banquets avec l’accueil annoncé en fin 2022 d’un premier gigantesque logisticien : RAJA, et sa horde de camions et de béton. Mais l’avidité de bétonisation ne s’arrête pas là. La ZAC des Hauts Banquets est la première phase d’un projet bien plus grand : l’annexion de deux zones voisines, le Camp (sur 11ha) et le Bout des Vignes (sur 31ha), au sud de Cavaillon, aux portes de Cheval Blanc. Ces deux nouvelles zones sont aujourd’hui des vergers, des maraichages, des prairies et quelques habitations. A quel avenir les destine t-on ? à se transformer en zone artisanale et en zone commerciale. L’ébriété foncière ne s’arrête jamais pour LMV. Les 3 zones réunies : les Hauts Banquets, le Camp et le Bout des Vignes représenteront en tout 87 ha. 87ha de terres fertiles, irriguées par le canal St Julien datant du 12ème siècle que le monde entier nous envie. 87ha de friches, de maraichages, de refuges de biodiversité et de greniers alimentaires.

A l’heure où l’urgence climatique, écologique, la sauvegarde de l’eau, la sauvegarde des terres alimentaires, la sauvegarde de la qualité de vie, est dans tous les esprits, comment peux-t-on continuer à détruire des terres fertiles, des prairies et des friches sous prétexte de la croissance ? C’est inacceptable ! Cette économie basée sur la destruction des sols, sur la destruction du vivant, sur la destruction d’un avenir vivable est totalement mortifère.

Nous, associations écologiques et riverains, nous nous opposons à cette économie du passé. Nous dénonçons la ZAC des Hauts Banquets, ex-NaturaLub. Nous dénonçons l’extension à 2 zones supplémentaires du Camp et du Bout des Vignes. Aujourd’hui, nous sommes réunis pour dénoncer fermement ce projet destructeur et inutile de 87ha au total. Nous annonçons la création de la Zone à Défendre (ZAD) de Cavaillon. Nous appelons les citoyennes et les citoyens de Cavaillon, de Cheval Blanc, des communes avoisinantes et des pourtour du Luberon, à rejoindre la lutte pour que cesse cette artificialisation exubérante et honteuse sur notre territoire.

Ce projet démesuré se base sur une économie ultra-carbonnée de l’ancien monde. Ce projet a pour prix la destruction de notre propre terre, celle qui se trouve sous nos pieds. Cette terre c’est celle qui nous nourrit – par les paysans qui la cultivent, celle qui nous abreuve – grâce au cycle naturel de l’eau, celle qui nous enchante aussi – par la beauté de la vie. Et c’est elle qui se soulève aujourd’hui.

Ce samedi 22 avril 2023, c’est aussi – belle coïncidence – le jour de la Terre « The earthday », au niveau mondial. Un jour qui appelle chacune et chacun à repenser un avenir plus viable et à agir en ce sens. Nous accueillons à cette occasion, nouvelle coïncidence – Nathalie Moss. Elle traverse la France en vélo pour promouvoir la sauvegarde des sols et nous fait l’honneur de sa présence. Merci Nathalie.

Alors aujourd’hui plus encore, nous soulevons des questions et nous appelons à l’action.

A l’heure où le Melon de Cavaillon est en voie d’obtenir le label IGP, comment se fait-il qu’il ne reste plus qu’un seul producteur de melons sur Cavaillon (menacé d’expulsion) ? Comment se fait-il que certains s’acharnent avec ce projet hérité d’une autre ère où urgences climatique écologique et sociales n’existent pas ? Pourquoi l’agriculture, première économie de l’homme, ne fait-elle pas partie des plans des décideurs ? La filière agricole respectueuse du vivant est pourtant pourvoyeuse d’emplois durables. Mais elle nécessite une vraie vision politique sur du long terme.

A l’heure où un nouvel arrêté préfectoral datant du 17 avril vient d’être émis mettant en état l’alerte sécheresse le bassin Sud Luberon, à l’heure où nous nous préparons à affronter une nouvelle canicule cet été, comment peux-t-on continuer à détruire des champs qui nous pourvoient en fraicheur ? comment peut-on laisser LMV assécher ces terres par la suppression de l’ irrigation gravitaire qui fait et a fait la richesse de notre territoire ?

Comment peut-on envisager un avenir si nous n’avons plus que du goudron du béton sous nos pieds ? Ce n’est pas les quelques arbres plantés qui vont remplacer tous ceux qui seront détruits. Une terre bétonnée, c’est une terre détruite pour plusieurs dizaines d’années.

Alors, non, cette lutte n’est pas celle d’« écolos bobos », non ce n’est pas celle d’une poignée de radicaux qui « préfèrent les tulipes à l’emploi » comme on a pu aussi l’entendre. Cette lutte c’est celle des vivantes et des vivants, des enfants petits et grands, celles et ceux qui ont grandi ou qui sont venus ici, sur les terres cavaillonnaises, chevalblanaises, luberonnaises et vauclusiennes. Comme Océane, cette jeune fille de 13 ans et Cath, qui ont dessiné ensemble la Tulipa Raddii, cette lutte est autant intergénérationnelle qu’intersocioprofessionnelle. Quels que soient l’âge et la position sociale, il existe un autre avenir pour Cavaillon que le béton et le goudron. Un avenir qui ne se construit pas sur le profit immédiat de quelque uns, mais un avenir qui se construit sur du long terme avec et pour toutes et tous. Et c’est avec la certitude que notre avenir ne pourra grandir qu’avec des sols vivants et fertiles et non des terres détruites, que nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens sympathisants de la ZAD de Cavaillon à rejoindre la lutte pour sauver les 87ha de l’artificialisation et offrir un autre avenir pour Cavaillon.

Avant de laisser place à la table ronde et au cortège qui se dirigera vers le centre-ville avant de rejoindre la
zone menacée du Camp, nous vous remercions toutes et tous de votre présence aujourd’hui dans la solidarité
d’une lutte qui nous unit. Merci. »

Réunion publique – Zac des Hauts Banquets

La mobilisation prend de l’ampleur. Colère et détermination.
Retour dans la presse sur la réunion publique qui a eu lieu samedi 4 février à Cheval-Blanc

« Pour mémoire, sur cette surface, était un temps envisagé la création d’un parc de 46 hectares dédié à l’économie de la naturalité (Natura’Lub), mais, enterré, le projet laisse désormais sa place à l’installation de gigantesque hangars ». Un véritable non-sens, un projet d’un autre temps, à l’heure où la biodiversité et le climat, doivent être au coeur de toutes nos décisions. Les responsables politiques se montrent là irresponsables. Des siècles de travail ont façonné ces terres agricoles riches, qui seront réduites à néant en quelques mois. Ces mêmes responsables parlent souvent de préservation du patrimoine. Qu’en est-il quand il ne s’agit pas de pierres ?

Des solutions alternatives existent pourtant, comme la création d’une ceinture verte autour de Cavaillon, qui pourrait accueillir la biodiversité, créer des ilots de fraicheur, réduire le risque d’inondations, éviter la pollution générée par des milliers de camions supplémentaires, favoriser la résilience alimentaire de notre département. D’autres voies sont possibles. Pourquoi choisir la pire ?

Le HelloAsso pour participer aux recours en justice est toujours ouvert : https://www.helloasso.com/associations/avec-ecologie-citoyenne-en-pays-cavaillonnais

Merci à Jean-Guillaume Bayard de La Provence

La lutte contre la ZAC des Hauts Banquets dans la presse

Un bel article est paru dans La Provence ce jeudi 2 février. Avec un encart en première page que personne ne pourra ignorer !

Plus que jamais, la lutte contre les projets écocides est essentielle. Préservation de la Biodiversité gravement en déclin, lutte contre le réchauffement climatique, sécurité alimentaire, prévention des inondations, qualité de l’air… Les raisons de s’opposer à la bétonisation de ces terres agricoles ne manquent pas.

Pour prendre part à l’aventure, vous pouvez participer à l’appel aux dons qui est toujours d’actualité : Faire un don. Nous remercions d’ores et déjà les 33 premiers donateurs ! Vous pouvez aussi nous rejoindre lors de la réunion publique qui est prévue samedi 4 février à 10h, à Cheval-Blanc (salle Marie Mauron).

Nous sommes la Terre qui se défend !

Nous remercions Cyrielle Granier pour la mise en lumière de cette lutte-marathon.

ZAC des Hauts Banquets : appel à dons

Cavaillon implante la ZAC des Hauts Banquets sur une surface de 46 ha dans la plaine agricole au sud de la ville. La ZAC comprend 10 lots. Le permis du lot A, le plus important, a été accordé le 8/07/2022.

Grâce à vos dons nous avons déjà porté des recours contre ce projet qui fragilise toujours plus l’autonomie alimentaire de notre département estimé à moins de 15%…

Dans un monde où l’approvisionnement en énergie de notre société sera de plus en plus contraint, est-ce pertinent de miser sur la logistique et la mondialisation ?

Nous voulons maintenant déposer un recours supplémentaire contre l’arrêté pris par la commune de Cavaillon, et son maire Monsieur Gérard Daudet, accordant un permis de construire pour la construction d’un entrepôt logistique sur le lot A pour une surface de plancher de 41.114 m2, soit plus de 4 ha…

STOPPONS CE PROJET ECOCIDE !

Cette phase de chantier n’est que la première d’une extension d’artificialisation de 170 ha environ sur la commune de Cavaillon.  

Le changement climatique est en cours. L’été fut caniculaire, l’un des plus chauds jamais enregistré.

Quasiment toute la France était en situation de sécheresse, celle de la Provence était dramatique, presque tout le Vaucluse était en alerte renforcée.

Les forêts ont brûlé en Provence, Drôme, dans le Jura, les Vosges, en Ardèche, Gironde,… contribuant à aggraver la disparition de la biodiversité, à augmenter les gaz à effet de serre.

Cet entrepôt logistique va générer la circulation de centaines de camions par jour qui accélérera le changement climatique et contribuera à la pollution.

Le bétonnage de terres agricoles augmente les gaz à effet de serre, diminue le potentiel agricole de Cavaillon, détruit la nature incapable de résister face à ces multiples agressions, détruit des sols capables de conserver de l’eau, augmente les phénomènes de ruissellement. De plus ces terres sont irrigables par gravité sans mobilisation d’énergie.

La construction en plaine de Durance réduit les zones d’expansion de la rivière et aggrave les risques d’inondations.

Par ailleurs, contrairement à ce qu’assène le maire de Cavaillon, cette plateforme va créer peu d’emplois.  Des emplois qui seront surtout précaires, non valorisants et à la merci de la robotisation.

DESTRUCTION DES TERRES, BETON ET CAMIONS, CA SUFFIT !

Face à ce déni de démocratie, face à ce projet désastreux pour le climat, la nature et les Cavaillonnais.ses, nous avons besoin de vous pour financer les honoraires, 4000 euros, de notre avocat qui se chargera, avec notre aide, des recours contre le permis de l’entrepôt logistique du lot A et son exploitation.

Lors des enquêtes publiques portant sur la création de la ZAC, sur la demande de permis de construire du lot A et son autorisation d’exploitation, de nombreux citoyens ont donné des avis défavorables aux projets.

Le collectif « Sauvons nos terres 84 » est composé d’associations (AEQV Cheval-Blanc, AVEC Cavaillon, Confédération Paysanne 84, France Nature Environnement 84, Luberon Nature,…), de citoyens et de citoyennes qui ont décidé de se mobiliser contre ces projets qui détruisent le vivant dans leur environnement. Pour ce combat, nous avons besoin de tout le monde. D’avance un énorme merci.

Mobilisation contre la ZAC des Hauts Banquets

Les travaux d’aménagement de la ZAC des Hauts Banquets ont commencé. Le tribunal administratif de Nîmes a rejeté notre recours. Mais la mobilisation contre la ZAC des Hauts Banquets continue, plus que jamais : les tractages ont commencé, la rencontre des riverains aussi et la pression sur les élus s’intensifie. A un peu plus d’un mois de l’annonce de l’arrivée de « RAJAMAZON » sur les terres cavaillonnaises , nous voulons faire de ce dernier mois de l’année, le mois de l’information au grand public … et aux élus !! 

C’est toute une logique productiviste qui est à l’œuvre : produire plus, transporter plus, consommer plus… en portant atteinte à l’eau, aux sols, à l’air, à la biodiversité et à la qualité de vie des habitants. L’augmentation du risque et de l’intensité des inondations pour la ville de Cavaillon, en aval de la ZAC, est considérable.

Dans cette logique écocide, d’autres projets sont en cours d’élaboration au-delà de la ZAC des Hauts Banquets. C’est pourquoi il est essentiel d’informer la population et d’élargir maintenant l’opposition à cette logique destructrice et totalement inadaptée face aux dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité.

Les associations locales, réunies dans le collectif Sauvons nos terres 84, sont pleinement investies dans cette lutte, mais cette mobilisation doit être amplifiée, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.

Comment participer ?

  • Des distributions de tracts sont prévues, vous pouvez rejoindre une équipe de tractage aux dates et lieux ci-dessous :
DatesHeuresLieux
Lundi 5 décembre9hMarché de Cavaillon
Jeudi 8 décembre16h45MIN de Cavaillon
Vendredi 9 décembre17hMarché de Noël Cavaillon
Dimanche 11 décembreà préciserEcotrail de Cavaillon (lieu à préciser)
Lundi 12 décembre9hMarché de Cavaillon
Dimanche 19 décembre16hMarché de Noël Cheval-Banc (Canebière)
Lundi 19 décembre9hMarché de Cavaillon
  • Deux manifestations sont organisées (plus de détails ultérieurement) :

Jeudi 8 décembre 16h45 au MIN de Cavaillon lors du Conseil Communautaire LMV

Dimanche 11 décembre vers 11h devant Mairie de Cavaillon, pour l’arrivée de l’écotrail de Cavaillon (1000 participants)

Mobilisation contre la ZAC des Hauts-Banquets

Mardi 18 octobre, le recours du collectif Sauvons nos terres 84 était examiné au Tribunal administratif de Nîmes.

Des membres du collectif ainsi que d’autres associations locales dont Nimesentransition et la Confédération paysanne étaient présents.

Quelques précisions et rectificatifs :

– La rapporteure publique n’a pas rejeté le recours car elle n’en a pas la capacité juridique. Elle a invalidé les arguments présentés par deux avocats : celui présent des associations et celui absent du particulier qui refuse la perspective de l’expropriation.

– L’article ne mentionne pas ce recours d’un particulier. Cette Déclaration d’Utilité Publique est en effet aussi contestée par un propriétaire menacé d’expropriation.

– Le délibéré sera rendu début novembre après que des précisions soient apportées sur différents points (l’impact sur laqualité de l’air qui sera fortement dégradé, une question portée sur un terrain non encore acquis par LMV, le bilan carbone de la ZAC,..)

Pour rappel, l’objectif « Zéro artificialisation nette » des sols est un objectif du gouvernement lui-même. On peut lire sur le site https://www.ecologie.gouv.fr/ :

« L’artificialisation des sols […] est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité. Le gouvernement souhaite protéger ces espaces naturels, en instaurant l’objectif de “zéro artificialisation nette” prévu par le Plan Biodiversité, et travailler avec les collectivités pour repenser l’aménagement urbain et réduire efficacement l’artificialisation des sols. »

Pourquoi refuser l’artificialisation des sols ?

Réponse sur le site du Ministère de l’écologie :

L’artificialisation des sols, c’est :

👉 l’accélération de la perte de biodiversité

👉 l’augmentation du réchauffement climatique : un sol artificialisé n’absorbe plus le CO2

👉 l’amplification des risques d’inondations : par définition un sol imperméabilisé n’absorbe pas l’eau de pluie

👉 la réduction de la capacité des terres agricoles à nous nourrir : l’artificialisation entraîne une perte de productivité agricole et limite la production alimentaire de nos territoires

👉 l’accroissement des dépenses liées aux réseaux : pour le rendre accessible et fonctionnel, un terrain artificialisé demande en outre beaucoup d’entretien et d’efforts d’aménagement (routes, électricité, assainissement) qui sont couteuses et viennent souvent ajouter d’autre nuisance à la biodiversité (nuisance sonores, pollution lumineuse, pollution de l’air et de l’eau)

👉 l’amplification de la fracture territoriale : l’étalement urbain et la construction en périphérie des villes renforce également la fracture sociale déjà présente en reléguant notamment une partie des habitants à l’écart du centre-ville, provoquant sa désertification et la dévalorisation des petits commerces

D’autres arguments sont-ils vraiment nécessaires pour convaincre de l’ineptie de tels projets, à l’heure actuelle ?

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