La ferme des Gavottes change de propriétaire, en effet Josette et Roland Chabas prennent une retraite bien méritée.
Cette exploitation de 16 ha conduite en agriculture biologique produit des noix et de olives pour l’huile d’olive. Mais la démarche de production biologique va au-delà. En effet Roland s’est attaché à la création de ces vergers à mettre en place tout un écosystème favorisant la protection de ses végétaux et leur environnement.
On peut voir des vergers enherbés, des haies composites constituées de plusieurs essences qui apportent nourriture et habitat aux pollinisateurs et insectes utiles, on y voit, le laurier noble, le noisetier, l’aulne champêtre, le frêne, le grenadier, arbre de Judée, l’aulne Corse majestueux (photo) à la croissance rapide, le laurier tin, le cytise, le genévrier, le merisier, le forsythia, etc…
Au niveau cultural, les oliviers sont cultivés sur butte pour favoriser la prise d’eau et contrer les dégâts occasionnés par les campagnols (arrosage gravitaire par le canal de Provence). La taille douce (tous les 2 ans) et le savoir-faire de Roland procurent une production qui peut aller jusqu’à 1000 l d’huile d’olive, pour une oliveraie de 3.5 ha âgée de 15 ans.
Les noyers quant à eux fournissent jusqu’à 2 tonnes de noix quand l’année est favorable et que les ravageurs n’ont pas été très présents. Une belle production à venir car les arbres sont encore jeunes.
Voilà de quoi séduire Terre de Liens pour accompagner le projet d’Eric et Natacha jeunes maraîchers bretons qui souhaitent faire de l’agroforesterie sur ces terres.
Mais qui est et que fait Terre de Liens ? Terre de Liens fait appel à l’épargne solidaire et organise des collectes pour le rachat d’exploitations, qui sont ensuite louées pour un bail de 25 ans aux jeunes agriculteurs. Le fonctionnement de Terre de Liens est basé sur le partage, le bénévolat et l’entraide. C’est le soutien de projets agri-ruraux.
La ferme des Gavottes s’inscrit dans un beau projet pour le maintien des terres agricoles riches et dont il reste encore des surfaces à exploiter. En effet 6.5 ha sont maintenus en friche herbacée (photo).
Longue vie à ce projet, belle réussite à Eric et Natacha et merci à Josette, Roland et Terre de Liens pour leur chaleureux accueil, le partage du savoir-faire, les belles rencontres que nous avons pu faire au cours de cette visite.
En plus le soleil était au rendez-vous ce qui ne gâche rien.
Alors si vous aussi souhaitez préserver l’agriculture n’hésitez pas à devenir actionnaire de Terre de Liens. Et faites pousser des fermes près de chez vous.
En trente ans, 80% des insectes ou presque auraient disparu en Europe. C’est ce que suggère une étude internationale publiée par la revue PloSOne et reprise par la plupart des médias cette semaine. Sceptique ? Demandez-vous au bout de combien de kilomètres il fallait nettoyer son pare -brise voici vingt ans et aujourd’hui, et vous saurez que cette étude est dans le vrai
Consolons –nous : 54 députés de la majorité ont publié une tribune dans le Monde pour demander l’interdiction du glyphosate. Alors que sa ré -autorisation est en discussion à Bruxelles, ces voix pourraient compter.
L’institut de l’abeille en voie de disparition, aidez le à survivre
Votre opinion n’est pas faite sur le glyphosate ? Vous pourrez vous informer en visonnant en postcast sur Arte, en regardant « Le Roundup face à ses juges », qui relate la tenue du Tribunal International Monsanto en octobre 2016 à La Haye, et au-delà, comment le glyphosate est devenu omniprésent dans le monde. En attendant la décision de la Commission européenne, qui doit décider le 23 octobre si elle reconduit ou non pour dix ans l’autorisation du produit.
Ce dispositif n’a que des avantages puisqu’il produit davantage en raison des vents plus forts et plus fréquents en pleine mer. En outre, il évite les conflits avec les voisins des éoliennes, rarement d’accord pour en accueillir une près de chez eux… Et puis, peut-être pourra- t’on respirer à Paris (et peut être dans d’autres grandes villes) en 2030, lorsque les voitures à essence y seront bannies ? A noter que parfois, ce sont les grandes villes ou les régions qui prennent les initiatives, alors que les gouvernements ont plus de difficultés à trancher.
Un sujet épineux !!To be or not to be? Nicolas Hulot, et avec lui tout le gouvernement, est confronté au douloureux questionnement shaekespearien. En cause le renouvellement de la licence du glyphosate, pesticide le plus utilisé, et considéré comme cancérogène probable par l’OMS… Pour François de Rugy, président de l’Assemblée nationale, une interdiction du jour au lendemain serait irresponsable. (http://www.liberation.fr/france/2017/10/01/glyphosate-une-interdiction-du-jour-au-lendemain-serait-irresponsable-pour-rugy_1600165).
La France a souligné, à Bruxelles, qu’elle s’opposait à un renouvellement pour dix ans, se laissant la possibilité d’accepter une autorisation pour une période plus courte. Mais l’incertitude pèse toujours au niveau européen. (https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-incertitude-pese-toujours-sur-le-sort-du-glyphosate-dans-l-ue_116968). Les autres pays sont encore trop divisés, malgré le fait que le rapport préliminaire contienne de nombreux « copier-coller » des documents de Monsanto, pour qu’une décision soit prise cette semaine. Les représentants des agriculteurs, notamment la FNSEA, s’inquiètent d’une possible interdiction… Tandis que les agriculteurs du réseau Dephy, qui ont pour objectif de réduire de 50% leurs intrants, estiment que la molécule est « comme les antibiotiques », le mieux est de s’en passer, sauf lorsqu’on ne peut pas faire autrement, rapporte le Monde. (http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/09/25/cinq-questions-sur-la-bataille-autour-du-glyphosate_5191035_3244.html).
C’est que les reconversions s’accélèrent… Mais les aides de l’état conditionnent les aides européennes, si bien que la fin des premières signifie la mort des secondes. L’état renvoie vers les régions, et promet de recentrer les aides vers les premières années d’exploitation bio. Et souligne que le succès du bio auprès des consommateurs (+20% en 2016) devrait suffire à aider les exploitants
Fermes d’avenir, des petites fermes aux grandes ambitions.
L’association Fermes d’avenir fonde son projet alternatif sur la multiplication des petites fermes. Mouvement à la communication efficace, il suscite beaucoup d’intérêt mais aussi la discussion. Son nouveau projet ? Exploiter une ferme de 60 hectares en permaculture.https://reporterre.net/Fermes-d-avenir-des-petites-fermes-aux-grandes-ambitions
Expo universelle 2025 : un discours vert pour étaler du béton. Ce jeudi 28 septembre, la France va déposer sa candidature pour organiser l’Exposition universelle 2025 sur le plateau de Saclay (Essonne). Avec un slogan vert : « la connaissance à partager, la planète à protéger ». Mais, explique l’auteur de cette tribune, l’Exposition va accélérer la bétonnisation des terres agricoles. https://reporterre.net/Expo-universelle-2025-un-discours-vert-pour-etaler-du-beton
Du 28-09-2017 au 06-10-2017 au Lycée Ismael Dauphin
AVEC a participé le 29/09 à cette belle initiative de sensibilisation de la jeunesse aux sujets actuels de société. AVEC parlera d’environnement (eau, migrations peut être..)
L’ intervention de AVEC au lycée s’est très bien déroulée devant une classe attentive et intéressée qui n’a pas hésité à participer.
Les intervenants ont centré leur discours sur les actions locales. En partant de la création de l’annuaire qu’AVEC est en train de réaliser, voulant mettre en lien le réseau des associations à vocation écologique, citoyenne, environnementale, ils ont présenté l’Amap de Cavaillon, l’APTE, les jardins partagés de Cheval Blanc, Le Village, etc…Ils ont réalisé un petit sondage quant au moyen de transport qu’utilisaient les lycéens pour venir au lycée. Un des intervenants à évoqué les problèmes de l’eau et leur a demandé quels étaient les moyens de l’économiser. L’autre intervenante de AVEC a raconté l’histoire du Colibri en leur disant que c’était cela l’éco-citoyenneté: chacun peut faire sa part , même modeste. En guise de conclusion, certains élèves ont demandé l’annuaire avant de repartir.
L’association remercie les membres de AVEC pour cette participation