Le Partage de l’eau, un sujet qui mobilise

Un public nombreux – la salle du Fémina était remplie – a assisté à la projection du film « Le partage de l’eau » d’Éric Blanco, organisée par l’association Avec en partenariat avec SOS Durance Vivante dimanche 27 novembre à Cavaillon.

Ce documentaire très vivant nous a tous renvoyé au rapport sensible que nous avons avec l’eau et nous a montré des figures attachantes qui, autour de l’Argens, prennent soin de cette rivière et de ses eaux de manière solidaire.

Éric Blanco, le réalisateur, nous a dit tout le plaisir qu’il a eu de réaliser ce film avec ces acteurs passionnés. Cédric Proust et Magali Janeux, du Parc du Luberon, ont apporté des informations précises sur la situation du Coulon-Calavon et sur le rôle de la Commission locale de l’eau pour créer cette solidarité autour de ce bien commun qu’est la rivière. Françoise Sinoir et Pierre Follet, de SOS Durance Vivante, ont insisté sur la nécessité de redonner vie à une Durance bien malmenée en restaurant sa continuité écologique. Ils ont évoqué une idée qui, dans le cadre des menaces qui pèsent partout sur la biodiversité, consiste à donner une personnalité juridique à des milieux à défendre, ce qui est déjà le cas pour certaines rivières en France et dans le monde. 

Venues de la salle, les questions du public attentif et curieux croisaient les points abordés par le film dans un débat qui aurait pu se prolonger et qui fut un peu court aux yeux de tous. Heureusement, les discussions ont pu se poursuivre autour d’un apéro. Mais mille questions restent en suspens. Et nous nous sommes quittés avec l’idée qu’il faut continuer à agir ensemble dans une démarche citoyenne et partagée pour protéger le bien commun que sont nos rivières et plus largement l’eau qui est source de vie.  

Merci au journaliste de La Provence pour l’article paru le 5 décembre !

Ciné-Débat : Le partage de l’eau

Le Partage de l’eau est un sujet d’actualité et un enjeu d’avenir. La sécheresse historique que connait la France rend plus sensible encore cette question. Mais des initiatives germent ici et là et sont au coeur de ce documentaire inspirant.

Vivre sur un territoire, c’est partager et respecter l’eau qui le traverse. C’est être riverain, autrement dit évoluer ensemble sur une même rive, tout en la préservant.

Caméra à l’épaule et micro à la main, le réalisateur Eric Blanco remonte le cours de l’Argens, dans le Var, jusqu’à sa source, pour rencontrer des personnes engagées, passionnées et innovantes, qui pratiquent et défendent la sobriété et la solidarité dans les usages de l’eau, au cœur du territoire Provence Verte-Verdon.

Le débat en présence du réalisateur sera co-animé par des intervenants de l’Association SOS Durance Vivante, du Parc naturel régional du Luberon et de l’association AVEC.

LES ECOGESTES

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L’association AVEC a participé à une réunion sur les ECOGESTES, proposée par le Magasin Bio le SARMENT à Cavaillon.

Vous trouverez au travers du lien ci dessous les principaux élements d’amélioration que chacun peut faire.

Bonne lecture

ECOGESTES

Informations sur la Commission locale de l’eau du Coulon-Calavon (CLE)

IllustrationInformations sur la Commission locale de l’eau du Coulon-Calavon (CLE)

 

  • Un groupe de travail« qualité des eaux » s’est réuni  le 16 mars au sujet de la relance des campagnes de mesures qualité des eaux sur le bassin du Calavon-Coulon.  Ce travail a été confié à un prestataire : la Maison régionale de l’eau qui a effectué deux campagnes de 2 jours, en mars et en mai, en des lieux qui permettent un suivi sur la durée et ont été définis par le groupe de travail.
    • Pour le suivi des paramètres phyto/pesticides, 555 molécules pourront être analysées par le laboratoire sous-traitant. Le rendu indiquera à minima la notion de présence/absence de telle ou telle molécule dans le milieu et quand c’est possible le dépassement des seuils supérieurs à la norme. Un rapport final fera le bilan de la qualité des eaux en 2018 et devrait paraitre début 2019. Il intègrera des données physicochimique et biologique.
  • Réunion plénière de la CLE du jeudi 5 juillet à 14 h à Oppède.
    • Il a été procédé à une évaluation 2e SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau) validé en avril 2015. Depuis sa mise en application, il apparait que certains points méritent d’être précisés, voire reformulés. De plus, l’amélioration des connaissances apportées par certaines études amène l’actualiser où à en compléter certaines parties. La CLE a donné son accord pour la réalisation de ce travail et pour le calendrier proposé (février 2019 : passage du nouveau texte devant la CLE, puis consultation des collectivités et enquête publique pour une mise en œuvre à partir de septembre 2019).

Compte rendu de la réunion de la CLE septembre 2017

Réunion de la Commission Locale de l’Eau (CLE) du 19 septembre 2017

  • Les conditions climatiques de ces deux dernières années ont été particulièrement sévères. Si la sécheresse de l’été, très accusée depuis deux ans, est habituelle, la nouveauté  est le manque net  de précipitations à l’automne, à l’hiver et  au printemps, pendant deux années consécutives. Il en résulte qu’il n’y a pas eu de recharge des nappes pendant ces trois saisons. C’est particulièrement évident  et visible pour la nappe de la Sorgue par exemple.

 

  • La conséquence pour le Coulon-Calavon, est la précocité des étiages (dès le 16 juin, on était en alerte vigilance) et les étiages de longues durée (depuis le 1 août  et encore aujourd’hui, on est en situation d’alerte renforcée). Heureusement pour la rivière, le captage du Fangas pour l’eau potable de la région d’Apt, a éliminé, depuis 10 ans bientôt,  un des prélèvements important sur la nappe de la rivière.

 

 

  • Pour compenser les restrictions de pompage imposées aux agriculteurs du Haut Calavon, 7 retenues collinaires ont été étudiées (dont 5 dans le département 04). Les premiers travaux pourraient commencer en 2018.

 

  • Enfin, la CLE a donné son accord pour que le Haut Calavon, qui est la partie la plus affectée par les sécheresses, soit classé en ZRE (zone de répartition des eaux) ce qui renforcerait les pouvoirs de l’Etat pour imposer des limitations à la consommation et en même temps en ferait une zone privilégiée pour les financements de l’Agence de l’Eau.

Paul Nicolas