Pour ce premier ciné-débat de l’année, nous allons nous plonger au coeur de La Montagne.
Au travers de l’histoire de Pierre, ingénieur parisien irrésistiblement attiré par les sommets, La Montagne est un film qui nous invite à changer de regard sur le monde, à changer de rapport au temps, à redécouvrir la force du présent et notre capacité d’émerveillement.
Sa dimension écologique, en nous menant au coeur des transformations que subit la montagne, nous permettra d’ouvrir le débat sur les conséquences du réchauffement climatique, en présence de scientifiques et de professionnels de la montagne.
Rendez-vous donc dimanche 26 février à 18h, au cinéma Le Paradiso à Cavaillon pour partager cette belle expérience !
Un Ciné-débat stimulant le dimanche 2 octobre organisé par AVEC et Au Maquis.
Un public nombreux (la salle était quasiment pleine), a assisté au documentaire Irreductibles d’Olivier Dubuquoy au cinéma Paradiso.
Ce film très tonique relate des luttes réussies menées par des hommes et des femmes qui se sont opposé.e.s à des projets écocides décidés sans leur consentement et qui détruisaient leur cadre de vie. Du Morvan à la Bretagne, de la Corse à la Normandie ou au Larzac, des témoignages très forts montraient combien les combats menés collectivement ont demandé audace et imagination et ont offert moments forts de solidarité. Il a aussi été question de la lutte menée de manière non violente pour s’opposer au sommet du pétrole off shore à Pau.
Dans ce documentaire, Olivier Dubuquoy, très engagé lui-même dans la protection en particulier des océans, s’est aussi appuyé sur le témoignage émouvant d’Edgar Morin expliquant pourquoi il était entré en résistance, et sur celui de José Bové faisant le lien entre les moyens utilisés dans les luttes menées et la société que l’on veut construire.
Un débat très riche a suivi ce film. Olivier, le réalisateur, nous a expliqué qu’à travers ce documentaire, il souhaitait que les jeunes générations se souviennent de luttes menées et réussies dans le passé et puissent y puiser la détermination pour s’opposer aux projets écocides qui poursuivent aujourd’hui la destruction du vivant. Il a présenté son propre engagement dans ce combat. Ensuite, Eric, venus de Fournès dans le Gard, nous raconté comment le collectif Adere avait réussi à s’opposer à l’implantation d’Amazon tout près du Pont du Gard. Catherine a expliqué quant à elle comment les habitants de Velleron, organisés en collectif avec l’appui de la municipalité, s’opposaient à la construction d’un lotissement privé démesuré à la Grande Bastide, un site de grande valeur écologique. Enfin Solinne a présenté, au nom de Sauvons Nos terres 84, la situation de la Zac des Hauts banquets à Cavaillon. Même si les terrassements sont en cours et qu’un permis de construire a déjà été accordé à une entreprise de logistique (Raja) pour un entrepôt de 40 000m2, des recours juridiques ont été déposés, rien n’est encore perdu et il faut amplifier et élargir la lutte. Comme l’a très justement dit Solinne, tant que le projet n’est pas plus avancé, nous pourrons encore y semer des graines. Le collectif s’y emploie et va faire des propositions en sens. Enfin, ce ciné-débat étant coorganisé avec Au Maquis dans le cadre du festival de l’alimentation VIVANTE en Durance Luberon (67 évènements au programme du 15 octobre au 30 octobre), la parole a été donnée à Caroline qui nous a présenté deux actions majeures d’Au Maquis, la Commune ferme et la Sécurité Sociale de l’Alimentation.
Cette soirée s’est terminée par un apéritif convivial offert par AVEC et Biocoop, moment très riche d’échanges informels, prolongés pour certains tard dans la nuit par des discussions avec Olivier.
En bref, une soirée qui a fait du bien et a redonné de l’énergie, des idées et de nouvelles relations militantes à beaucoup.
Dimanche 2 octobre à 18h30 au cinéma Paradiso, à Cavaillon
En avant-première et en présence du réalisateur Olivier Dubuquoy
Irréductibles, c’est l’histoire de luttes écologistes victorieuses aux quatre coins de la France, qui soulève des questionnements sur l’engagement et l’action collective. Questionnements que nous pourrons partager à l’issue de la projection avec le réalisateur et des acteurs engagés sur notre territoire.
Partout en France, des femmes et des hommes s’engagent avec courage pour une certaine idée du territoire, de l’avenir et de la vie. Alors que rien ne les destinait à la lutte, ils et elles sont passés de l’indignation à l’action et ont gagné des batailles écologiques qui semblaient perdues d’avance. Blocage de centrale nucléaire, sabotage pour mettre fin à des pollutions en mer, ZAD pour protéger la forêt… Le film, introduit par Edgar Morin, dessine les portraits émouvants d’une résistance citoyenne qui porte ses fruits.
Le Film intitulé « Faut-il arrêter de manger des animaux? » projeté au Paradiso à 18.30 le 19 juin 2022 n’a attiré qu’une douzaine de spectateurs. Nous étions peu nombreux mais ce fut un très bon moment d’échanges.
Le documentaire retrace l’histoire d’une quête personnelle et universelle : est-il toujours possible de manger des animaux en respectant leur bien-être, la planète et notre santé ? Alors qu’il devient père pour la première fois, le journaliste d’investigation Benoît Bringer (Prix Pulitzer avec l’équipe des Panama Papers) s’interroge sur ce qu’il donne à manger à son fils. Il part enquêter aux quatre coins de la planète (Etats-Unis, Portugal, France, Suède, Allemagne) pour révéler les terribles excès de l’élevage industriel qui épuise la planète et menace notre santé. Il nous montre dans son film qu’il existe une alternative à cette productivité frénétique : un élevage qui respecte l’animal et la nature.
Quatre intervenants étaient présents à l’issue du film :
Guillaume, éleveur de bovins à Vaugines dans le Luberon,
Marie-Christine , vétérinaire qui accompagne et conseille les éléveurs
Agnès du restaurant Bio’s où elle ne sert que de la nourriture végétarienne
Paul de AVEC pour nous parler de la part de l’élevage dans l’alimentation mondial
Le débat fut riche et animé, les intervenants maîtrisant parfaitement leur sujet et parlant en détail de leurs pratiques. Tous ont été d’accord sur le fait qu’il fallait à tout prix éviter les viandes passées par les élevages industriels où règnent le mal-être animal, qu’il était indispensable de réduire considérablement notre consommation de viande (pour notre santé, pour notre planète et pour permettre de nourrir toute l’humanité) : moins de viande mais de meilleure qualité, des viandes dont on connait les producteurs et la manière dont ils élèvent et nourrissent les animaux. Et, par conséquent, accepter d’en payer un prix à mesure de sa qualité.
A travers les témoignages de Guillaume et de Marie-Christine, nous avons compris combien cette vie de paysan-éleveur pouvait se pratiquer en harmonie avec le milieu et avec les animaux. Nous avons aussi appris que des firmes multinationales finançaient le véganisme en vue de préparer la population à l’acceptation de la fabrication de “viande cellulaire”. La réflexion s’est élargie à des questions plus vastes : celle de la place de la science et des techniques mobilisées dans l’objectif de produire toujours plus et d’amasser toujours plus de profit, celle de notre rapport de domination et non de coopération avec la nature, celle du rapport de nos sociétés à la mort. Une soirée riche de contacts et de réflexions. Merci aux intervenants et à tous ceux de l’association qui ont œuvré à cette réussite.
Le film est vraiment très stimulant en ce sens qu’il montre des jeunes (même parfois très jeunes) qui n’ont pas froid aux yeux et qui vont au bout de leurs convictions en entrainant beaucoup de monde derrière eux. Dur aussi parce qu’il montre clairement comment les pays du sud, les peuples autochtones, les réfugiés paient au prix fort le mode de production consumériste et destructeur qui caractérise les pays les plus riches.
Les jeunes intervenants, Océane, Marie, Rémy et Zoé, ont répondu de façon très personnelle avec beaucoup de clarté et de sincérité aux questions posées par Anne-Marie. Les actions menées aussi bien par les éco-délégués du lycée Dauphin que par le Village, les AMAP dont celle de Cavaillon ou Extinction Rebellion ont pu être évoquées.
L’occasion a aussi été donnée de faire savoir qu’il y avait beaucoup de combat à mener ici à Cavaillon.
Pendant l’apéritif qui a suivi, les échanges ont été riches comme en témoignent les multiples contacts qui ont été pris entre les divers participants.
Par ailleurs un journaliste de Radio-France Vaucluse, qui est intervenu de manière très positive lors du débat, souhaite que nous parlions de notre association lors de son émission du vendredi à 16h30.
Merci à tous ceux qui ont fait de cette soirée une réussite.
Une génération se lève pour réparer le monde. En Asie, en Afrique, en Amérique, des adolescents et jeunes adultes luttent pour les droits humains, le climat, la liberté d’expression, la justice sociale, l’accès à l’éducation ou l’alimentation, la dignité. Un documentaire qui donne de l’espoir.
Les intervenants invités seront des jeunes de Cavaillon et des environs eux aussi engagés.
Pour notre premier ciné-débat de l’année 2022, nous aurons le plaisir de nous retrouver autour du film Mise au vert le dimanche 30 janvier à 18h00 au cinéma la Cigale à Cavaillon.
Deux invités se joindront à nous : le réalisateur Yohann Charrin et de la géographe Béatrice Mésini, chargée de recherche au CNRS.
Mise au vert est une comédie familiale et sociale. L’histoire d’un père de famille complètement dépassé, qui n’arrive plus à gérer ses ados accros à leurs écrans ni sa femme qui le trompe et qui décide subitement de leur imposer des vacances surprises et insolites dans le Vercors dans une vieille maison isolée, sans eau, sans électricité et sans écran. Une détox qu’il imagine salvatrice
Cette fiction pleine d’humour confronte aussi des manières différentes de se représenter ce que veut dire habiter à la campagne. C’est ce dont nous débattrons ensuite après le film et avant de partager un apéritif convivial.
Ce documentaire part d’un postulat, celui du « paradoxe de la faim » : dans le monde, ceux qui produisent sont également ceux qui ont faim. Il tente d’apporter des solutions, en partant à la rencontre d’acteurs de terrain. Il s’agit d’une nouvelle génération de paysans, qui se reconnaît autour du principe de résilience.
Dans l’optique de s’émanciper de l’agriculture industrielle au profit d’une agriculture durable, une des pistes avancées est celle de la multiplication des petites initiatives : petites fermes belges, jardins collectifs au Burkina Faso …
Le festival Alimenterre, créé en 2007 à Paris, est devenu un évènement international sur l’alimentation durable et solidaire organisé chaque année du 15 octobre au 30 novembre. Autour d’une sélection de 8 films documentaires, il amène les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation.
Dimanche 3 octobre, une soixantaine de personnes ont assisté au ciné-débat organisé par AVEC.
Le documentaire était très prenant et racontait la vie de Hatidze qui a consacré sa vie à prendre soin de sa mère paralysée et aveugle. Pour vivre, elle élève des abeilles selon de sages traditions respectueuses de l’abeille, héritées de ses parents. De quoi réfléchir une fois de plus aux relations que nous entretenons avec la nature.
Le débat qui a suivi a été très riche, Cyril Vidau, chercheur, apportant ses connaissances sur les avancées de la recherche, et Lucile Bruneau son expérience de 40 années d’apiculture.
Ce ciné-débat a été organisé dans le cadre de Vivant, L’alimentation en Durance-Luberon, un élan collectif porté, chaque année, par plus de 50 structures de Durance-Luberon, à la lumière des richesses paysannes, alimentaires, intellectuelles, municipales, citoyennes ou artistiques de notre petit pays.