Ciné-débat : L’océan vu du coeur

Notre avenir se joue dans l’océan.

Notre prochain ciné-débat nous plongera dans l’extraordinaire richesse des écosystèmes océaniques. Nous irons à la rencontre d’hommes et de femmes qui agissent pour préserver ce monde marin essentiel pour notre avenir.

Longtemps, l’Océan nous a paru inaltérable et inépuisable, mais l’impact de nos actions sur sa biodiversité et sa température est alarmant. Dans L’Océan vu du cœur, suite de La Terre vue du cœur, Hubert Reeves, entouré de scientifiques, d’explorateurs passionnés, nous propose de redécouvrir ce qui le menace et surtout, sa capacité de régénération phénoménale. Un hymne au Vivant, dans ce qu’il a de plus riche, de plus précieux et nécessaire à préserver si l’on veut survivre, parmi d’autres espèces, sur notre planète bleue.

Les intervenants invités permettront d’illustrer ce que montre le film en évoquant le cas de la Méditerranée.

Nous vous attendons dimanche 7 avril à 18h15 au cinéma La Cigale – Cavaillon. Comme à notre habitude, nous pourrons prolonger les discussions autour d’un apéritif convivial

Focus sur une initiative citoyenne :

Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire.

C’est pourquoi une coalition citoyenne s’organise pour exiger du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité.

L’association Bloom orchestre cette coalition, que tout citoyen peut rejoindre : Coalition pour l’océan.

Ciné-débat : Tu nourriras le monde

Une très belle projection a eu lieu ce dimanche 11 février au cinéma Le Paradiso, où nous avons fait salle comble, pour aborder une fois encore le sujet si important de notre agriculture et de notre alimentation.

Cet excellent documentaire retrace l’historique de la PAC et les évolutions de l’agriculture en France depuis les « trente glorieuses ». Le débat fut riche et animé, merci aux intervenants :

  • Julie Rigaux, animatrice du Projet Alimentaire Territorial du PNR Luberon
  • Eliane Joumond, paysanne engagée, en bio depuis 38 années
  • Helen Larguier, agriculteur et fondateur des celliers des blobeurs

Cette soirée fut l’occasion de mettre en lumière le restaurant BIO’S Cavaillon, l’AMAP Cavaillon – Les Petits Bouts du Monde, Les Clayettes Paysannes de Cheval-Blanc et les Celliers des blobeurs de l’Isle-sur-la-Sorgue, qui vous attendent pour consommer local et soutenir nos paysans !

Article paru dans La Provence, le 17 février 2024

Ciné-débat record : Près de 130 résistants dans l’âme

Jamais un ciné-débat organisé par notre association n’avait accueilli tant de public : près de 130 entrées !

Pour l’occasion, les portes du cinéma La Cigale nous ont été ouvertes dimanche 14 mai, pour échanger autour du film de S. Chatry « Tous résistants dans l’âme ».

Ce film nous a fait voyager à travers la France à la rencontre d’hommes et de femmes, convaincu·e·s de la nécessité de résister à un modèle productiviste guidé par la recherche du profit et destructeur de la base du vivant. Ces résistants créatifs ont trouvé des voies pour se rendre autonome de ce modèle par la permaculture, les monnaies locales, la santé intégrative, des modes d’habiter économes en énergie et en matériau, etc. ; l’autonomie trouvée ne signifiant pas pour autant la fermeture sur soi, mais bien au contraire des formes de solidarité sociale renouvelées.

Philippe, Charlotte et Benoit ont ensuite au moment du débat, en parlant de leur choix de vie, montré que cette créativité existait à nos portes (Mollégés, Cabrières, Les Vignères).

Philippe forme des jeunes agriculteurs au sein de l’APTE (Association pour la promotion des techniques écologiques) à des pratiques agricoles sobres en énergie. Il vit dans une tiny house et produit aussi des plants pour un maraicher bio dans une serre qui ne consomme pas d’énergie. Charlotte, qui a repris l’exploitation de ses parents a fait le choix de ne pas traiter ses pommiers avec des produits chimiques, et de travailler à créer un écosystème résilient sur ses parcelles. Benoit anime des jardins partagés lieu de production, mais aussi d’échanges sociaux.

Paul, Benoit, Charlotte et Philippe

Les trois intervenants, comme les personnes rencontrées à travers le film, sont heureux et fiers des choix réalisés. Et notre association est aussi heureuse d’avoir partagé avec tant de personnes intéressées ce moment dynamisant et instructif clôturé comme chaque fois par un moment de convivialité autour d’un apéritif.  

Article paru dans La Provence le 21.05.2023

Ciné-débat : Tous résistants dans l’âme

Vers quel monde allons-nous… ?

C’est à cette question que Stéphane et Louis se proposent de répondre à travers ce film documentaire. Touché par le livre de Louis Fouché Tous résistants dans l’âme, Stéphane Chatry décide d’en réaliser l’adaptation et invite son ami à le suivre dans la folle aventure de parcourir la France pour une série de rencontres surprenantes…

Dans son film, Stéphane nous invite à découvrir des initiatives et des modes de vie inspirants – porteurs de positivité. Une série de 25 rencontres qui abordent différents sujets tels que la permaculture, la biodiversité, l’autonomie, la production alimentaire, les habitats écologiques, la santé intégrative, les monnaies locales, les écoles alternatives, etc.

Réalisé comme un voyage aux quatre coins de la France, le film a pour première escale les Pyrénées chez l’ethnobotaniste Bernard Bertrand et se termine dans les Pyrénées-Orientales avec l’éditeur et réalisateur Fabien Moine. Stéphane et Louis feront notamment halte chez le permaculteur Damien Dekarz en Corrèze, l’inventeur Barnabé Chaillot en Isère, et le scientifique et professeur Christian Perronne à Montreuil. Un parcours de plusieurs mois cheminant de profils hétéroclites en initiatives singulières, à la rencontre des éclaireurs du monde de demain.

Un film qui se veut rassembleur et catalyseur de lien social, libérateur de parole, facilitateur d’initiatives via notamment la mise en place de projections-débat.

C’est ce que nous proposons ce dimanche 14 mai à 18h, au cinéma La Cigale. Nous pourrons échanger avec des « éclaireurs·ses de demain » de la région : Charlotte Grosjean, productrice de pommes dont la démarche sort des sentiers battus, Philippe Gros, président de l’APTE – Association pour la Promotion des Techniques Ecologiques – et Benoit Schrub, président des jardins partagés de Cabrières Cabri D’Jardins.

Le Partage de l’eau, un sujet qui mobilise

Un public nombreux – la salle du Fémina était remplie – a assisté à la projection du film « Le partage de l’eau » d’Éric Blanco, organisée par l’association Avec en partenariat avec SOS Durance Vivante dimanche 27 novembre à Cavaillon.

Ce documentaire très vivant nous a tous renvoyé au rapport sensible que nous avons avec l’eau et nous a montré des figures attachantes qui, autour de l’Argens, prennent soin de cette rivière et de ses eaux de manière solidaire.

Éric Blanco, le réalisateur, nous a dit tout le plaisir qu’il a eu de réaliser ce film avec ces acteurs passionnés. Cédric Proust et Magali Janeux, du Parc du Luberon, ont apporté des informations précises sur la situation du Coulon-Calavon et sur le rôle de la Commission locale de l’eau pour créer cette solidarité autour de ce bien commun qu’est la rivière. Françoise Sinoir et Pierre Follet, de SOS Durance Vivante, ont insisté sur la nécessité de redonner vie à une Durance bien malmenée en restaurant sa continuité écologique. Ils ont évoqué une idée qui, dans le cadre des menaces qui pèsent partout sur la biodiversité, consiste à donner une personnalité juridique à des milieux à défendre, ce qui est déjà le cas pour certaines rivières en France et dans le monde. 

Venues de la salle, les questions du public attentif et curieux croisaient les points abordés par le film dans un débat qui aurait pu se prolonger et qui fut un peu court aux yeux de tous. Heureusement, les discussions ont pu se poursuivre autour d’un apéro. Mais mille questions restent en suspens. Et nous nous sommes quittés avec l’idée qu’il faut continuer à agir ensemble dans une démarche citoyenne et partagée pour protéger le bien commun que sont nos rivières et plus largement l’eau qui est source de vie.  

Merci au journaliste de La Provence pour l’article paru le 5 décembre !

Ciné-Débat : Le partage de l’eau

Le Partage de l’eau est un sujet d’actualité et un enjeu d’avenir. La sécheresse historique que connait la France rend plus sensible encore cette question. Mais des initiatives germent ici et là et sont au coeur de ce documentaire inspirant.

Vivre sur un territoire, c’est partager et respecter l’eau qui le traverse. C’est être riverain, autrement dit évoluer ensemble sur une même rive, tout en la préservant.

Caméra à l’épaule et micro à la main, le réalisateur Eric Blanco remonte le cours de l’Argens, dans le Var, jusqu’à sa source, pour rencontrer des personnes engagées, passionnées et innovantes, qui pratiquent et défendent la sobriété et la solidarité dans les usages de l’eau, au cœur du territoire Provence Verte-Verdon.

Le débat en présence du réalisateur sera co-animé par des intervenants de l’Association SOS Durance Vivante, du Parc naturel régional du Luberon et de l’association AVEC.

Soyons « Irréductibles » !

Un Ciné-débat stimulant le dimanche 2 octobre organisé par AVEC et Au Maquis.

Un public nombreux (la salle était quasiment pleine), a assisté au documentaire Irreductibles d’Olivier Dubuquoy au cinéma Paradiso.

Ce film très tonique relate des luttes réussies menées par des hommes et des femmes qui se sont opposé.e.s à des projets écocides décidés sans leur consentement et qui détruisaient leur cadre de vie. Du Morvan à la Bretagne, de la Corse à la Normandie ou au Larzac, des témoignages très forts montraient combien les combats menés collectivement ont demandé audace et imagination et ont offert moments forts de solidarité. Il a aussi été question de la lutte menée de manière non violente pour s’opposer au sommet du pétrole off shore à Pau.

Dans ce documentaire, Olivier Dubuquoy, très engagé lui-même dans la protection en particulier des océans, s’est aussi appuyé sur le témoignage émouvant d’Edgar Morin expliquant pourquoi il était entré en résistance, et sur celui de José Bové faisant le lien entre les moyens utilisés dans les luttes menées et la société que l’on veut construire.

Olivier, Caroline, Catherine, Solinne, Paul et Eric

Un débat très riche a suivi ce film. Olivier, le réalisateur, nous a expliqué qu’à travers ce documentaire, il souhaitait que les jeunes générations se souviennent de luttes menées et réussies dans le passé et puissent y puiser la détermination pour s’opposer aux projets écocides qui poursuivent aujourd’hui la destruction du vivant. Il a présenté son propre engagement dans ce combat. Ensuite, Eric, venus de Fournès dans le Gard, nous raconté comment le collectif Adere avait réussi à s’opposer à l’implantation d’Amazon tout près du Pont du Gard. Catherine a expliqué quant à elle comment les habitants de Velleron, organisés en collectif avec l’appui de la municipalité, s’opposaient à la construction d’un lotissement privé démesuré à la Grande Bastide, un site de grande valeur écologique. Enfin Solinne a présenté, au nom de Sauvons Nos terres 84, la situation de la Zac des Hauts banquets à Cavaillon. Même si les terrassements sont en cours et qu’un permis de construire a déjà été accordé à une entreprise de logistique (Raja) pour un entrepôt de 40 000m2, des recours juridiques ont été déposés, rien n’est encore perdu et il faut amplifier et élargir la lutte. Comme l’a très justement dit Solinne, tant que le projet n’est pas plus avancé, nous pourrons encore y semer des graines. Le collectif s’y emploie et va faire des propositions en sens. Enfin, ce ciné-débat étant coorganisé avec Au Maquis dans le cadre du festival de l’alimentation VIVANTE en Durance Luberon (67 évènements au programme du 15 octobre au 30 octobre), la parole a été donnée à Caroline qui nous a présenté deux actions majeures d’Au Maquis, la Commune ferme et la Sécurité Sociale de l’Alimentation.

Cette soirée s’est terminée par un apéritif convivial offert par AVEC et Biocoop, moment très riche d’échanges informels, prolongés pour certains tard dans la nuit par des discussions avec Olivier.

En bref, une soirée qui a fait du bien et a redonné de l’énergie, des idées et de nouvelles relations militantes à beaucoup.

Ciné-débat : Irréductibles

Dimanche 2 octobre à 18h30 au cinéma Paradiso, à Cavaillon

En avant-première et en présence du réalisateur Olivier Dubuquoy

Irréductibles, c’est l’histoire de luttes écologistes victorieuses aux quatre coins de la France, qui soulève des questionnements sur l’engagement et l’action collective. Questionnements que nous pourrons partager à l’issue de la projection avec le réalisateur et des acteurs engagés sur notre territoire.

Partout en France, des femmes et des hommes s’engagent avec courage pour une certaine idée du territoire, de l’avenir et de la vie. Alors que rien ne les destinait à la lutte, ils et elles sont passés de l’indignation à l’action et ont gagné des batailles écologiques qui semblaient perdues d’avance.
Blocage de centrale nucléaire, sabotage pour mettre fin à des pollutions en mer, ZAD pour protéger la forêt…
Le film, introduit par Edgar Morin, dessine les portraits émouvants d’une résistance citoyenne qui porte ses fruits.

Ciné-Débat : FAUT-IL ARRETER DE MANGER DES ANIMAUX ?

L‌e Film intitulé « Faut-il arrêter de manger des animaux? » projeté au Paradiso à 18.30 le 19 juin 2022 n’a attiré qu’une douzaine de spectateurs. Nous étions peu nombreux mais ce fut un très bon moment d’échanges.

Le documentaire retrace l’histoire d’une quête personnelle et universelle : est-il toujours possible de manger des animaux en respectant leur bien-être, la planète et notre santé ?
Alors qu’il devient père pour la première fois, le journaliste d’investigation Benoît Bringer (Prix Pulitzer avec l’équipe des Panama Papers) s’interroge sur ce qu’il donne à manger à son fils. Il part enquêter aux quatre coins de la planète (Etats-Unis, Portugal, France, Suède,  Allemagne) pour révéler les terribles excès de l’élevage industriel  qui épuise la planète et menace notre santé. Il nous montre dans son film qu’il  existe une alternative à cette productivité frénétique : un élevage  qui respecte l’animal et la nature. 

Quatre intervenants étaient présents à l’issue du film :

  • Guillaume, éleveur de bovins à Vaugines dans le Luberon,
  • Marie-Christine , vétérinaire qui accompagne et conseille les éléveurs
  • Agnès du restaurant Bio’s où elle ne sert que de la nourriture végétarienne
  • Paul de AVEC pour nous parler de la part de l’élevage dans l’alimentation mondial

Le débat fut riche et animé, les intervenants maîtrisant parfaitement leur sujet et parlant en détail de leurs pratiques. Tous ont été d’accord sur le fait qu’il fallait à tout prix éviter les viandes passées par les élevages industriels où règnent le mal-être animal, qu’il était indispensable de réduire considérablement notre consommation de viande (pour notre santé, pour notre planète et pour permettre de nourrir toute l’humanité) : moins de viande mais de meilleure qualité,  des viandes dont on connait les producteurs et la manière dont ils élèvent et nourrissent les animaux. Et, par conséquent,  accepter d’en payer un prix à mesure de sa qualité.

A travers les témoignages de Guillaume et de Marie-Christine, nous avons compris combien cette vie de paysan-éleveur pouvait se pratiquer en harmonie avec le milieu et avec les animaux. Nous avons aussi appris que des firmes multinationales finançaient le véganisme en vue de préparer la population à l’acceptation de la fabrication de “viande cellulaire”.  La réflexion s’est élargie à des questions plus vastes : celle de la place de la science et des techniques mobilisées dans l’objectif de produire toujours plus et d’amasser toujours plus de profit, celle de notre rapport de domination et non de coopération avec la nature, celle du rapport de nos sociétés à la mort. Une soirée riche de contacts et de réflexions. Merci aux intervenants et à tous ceux de l’association qui ont œuvré à cette réussite.

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