L’agriculture locale à l’honneur – dimanche 20 octobre

« Se nourrir local à Cavaillon », une journée pour un système alimentaire durable et solidaire à Cavaillon

Autour du lancement officiel de CavaMiam, le répertoire de la vente locale en pays Cavaillonais, nous avons imaginé une journée pour remercier celles et ceux qui prennent soin de la terre et leur montrer que nous sommes de tout cœur avec eux, avec elles, mais aussi pour imaginer les ponts à tisser des producteur·ices aux mangeur·ses, en passant par les projets de solidarité alimentaire.

Dans le cadre du festival Vivant·e ! nous avons donc travaillé avec l’association Au Maquis, la Pommeraie de Charlotte et le Parc Naturel Régional du Luberon afin de proposer un événement pour réunir les différentes initiatives qui travaillent pour soutenir le monde agricole et pour penser ensemble notre système alimentaire sur le territoire Cavaillonnais.

Le soleil était au rendez-vous, tout comme les curieux et curieuses venu·es découvrir la pommeraie de Charlotte ou le marché d’initiatives locales. Etaient présents l’AMAP de Cavaillon, la Cantine solidaire de Cavaillon , le restaurant Le Bio’s, l’Association Le Village, le Projet Alimentaire Territoire du Parc Naturel Regional du Luberon, l’ADEAR, les Clayettes paysannes de Cheval-Blanc, … l’opportunité également de rencontrer les agriculteurs et agricultrices des environs. Certain·es se sont mis en cuisine pour préparer une délicieuse soupe au pistou et de magnifiques tartes aux pommes pendant que parents et enfants s’amusaient au stand de peinture corporelle.

Après un repas partagé à l’ombre des grands platanes, des ateliers d’intelligence collective ont fait émerger des pistes de solutions pour un système alimentaire durable et solidaire à Cavaillon. Pistes que certain·es se sont engagés à creuser, rendez-vous est prix pour avancer ensemble.

Pour clore la journée, nous avons assisté au spectacle « Je parle la bouche pleine ! » par Agnès Dauban et Les Clochettes dans les pieds. Des paroles de paysan·nes collectés et mis en mots et en musique pour raconter et partager le lien intime à la terre. Un beau moment partagé !

Les partenaires (coeur sur vous !) : Au Maquis, AVEC, La Pommeraie de Charlotte, Parc Naturel Régional du Luberon, Le Village, AMAP de Cavaillon, les Clayettes Paysannes de Cheval-Blanc, Alliance locale des solidarités, Caisse Locale d’Alimentation de Cadenet, GEMvrac, Anatoth

Merci à Julie R. pour la plupart des photos !

Deux fresques pour Ecoppède !

Ce samedi 21 septembre fut une journée bien chargée pour AVEC !

Après un ramassage de mégots en centre-ville le matin, nous voilà dès 14h en piste pour animer une Fresque de la biodiversité et une Fresque du climat sur invitation de nos amis d’Ecoppède.

8 participants ont ainsi pu se former aux problématiques du climat et de la biodiversité, et réfléchir ensemble aux pistes d’actions que nous pouvions toutes et tous mettre en place.

Trois heures riches et intenses qui sont passées en un clin d’oeil !

Ces outils sont de formidables moyens de (se) mettre en mouvement, si vous êtes intéressé·es, n’hésitez pas à nous contacter.

Ciné-débat du 7 avril : une plongée instructive dans le monde océanique

Nous avons proposé notre deuxième ciné-débat de l’année, le dimanche 7 avril au cinéma la Cigale à Cavaillon, autour du film L’Océan vu du cœur. Une soixantaine de présents ont pu découvrir, à travers ce film, l’extraordinaire foisonnement de la vie en son sein et aussi les mille manières dont ces formes de vie sont inter-reliées au sein de systèmes complexes que les scientifiques commencent à peine à découvrir.

Mais les océans, qui jouent un rôle majeur pour la régulation du climat et comme puits de carbone, sont gravement menacés par le réchauffement climatique, par la pêche industrielle et par toutes les formes de pollution. Aussi le film montrait aussi des scientifiques, des militants, des peuples autochtones qui agissent pour préserver ce monde marin essentiel pour notre avenir. Ainsi, parmi d’autres, Claire Nouvian fondatrice de l’association BLOOM qui s’oppose aux méfaits de la pêche industrielle au niveau de l’Union européenne, ou Chloé Dubois qui a créé la fondation OCEAN LEGACY qui ramasse et recycle les déchets plastiques dans les océans nord-américains. Plusieurs des intervenants ont souligné qu’une des solutions possibles pour mieux défendre les océans était de leur accorder une personnalité juridique.   

Lors du débat qui a suivi, nos invités nous ont aidés à prendre conscience que nous pouvions agir à notre mesure face aux défis qui menacent les océans. Victor David chargé de recherche à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), a souligné que notre mer Méditerranée (mer quasi fermée) était la plus polluée du monde en raison de l’urbanisation de ses rives et des apports de pollution qui en résultent. Il est aux manettes d’un projet visant à faire de la Méditerranée un sujet de droit ce qui la protègerait mieux que les législations diverses et pas très contraignantes des pays riverains. Françoise Follet Sinoir (de SOS Durance Vivante) a évoqué les pollutions de la Durance déjà fortes dès le barrage de Serre-Ponçon qui aboutissent via le Rhône à l’Océan. Ella a aussi évoqué le colloque du 25 novembre à Cavaillon où ont été proclamés les droits de la Durance et la pétition de soutien à cet appel qui, en deux jours, a déjà recueilli près de 5000 signatures venues du monde entier. Enfin, Stéphane Sylvestre a présenté les actions du club de plongée cavaillonais « Les Octopus du Luberon » qui récupère au fond de la Sorgue quantité de déchets et qui convie aussi ses élèves de la classe environnement du collège Rosa Parks à des ramassages de déchets. Si on ajoute à cela les actions de ramassage de mégots du cercle déchets d’AVEC, on peut voir qu’à toutes les échelles des actions sont possibles ici pour protéger les océans. Les gouttes d’eau non polluée font les grandes rivières et les rivières propres font les océans régénérés.

Comme il est d’usage, les échanges se sont prolongés autour d’un apéritif convivial, moment aussi d’annoncer les évènements à venir : la fête du printemps des 12, 13 et 14 avril et le prochain ciné-débat autour du film les Roues de l’avenir du 26 mai. 

La Fête du printemps et de la nature

Un grand évènement se prépare !

A l’initiative de l’AEQV Cheval-Blanc, 11 associations, dont AVEC, vous ont concocté un magnifique programme pour fêter le printemps et la nature. Avec pas moins de 23 événements prévus, cette fête promet d’être une célébration inoubliable de la nature sous toutes ses formes !

Mieux qu’un long discours, découvrez le programme et rejoignez la fête ! 🥳

Inscriptions sur HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/environnement-et-qualite-de-vie-a-cheval-blanc/evenements/1ere-fete-du-printemps-et-de-la-nature

Les 10 associations co-organisatrices :

Ciné-débat : L’océan vu du coeur

Notre avenir se joue dans l’océan.

Notre prochain ciné-débat nous plongera dans l’extraordinaire richesse des écosystèmes océaniques. Nous irons à la rencontre d’hommes et de femmes qui agissent pour préserver ce monde marin essentiel pour notre avenir.

Longtemps, l’Océan nous a paru inaltérable et inépuisable, mais l’impact de nos actions sur sa biodiversité et sa température est alarmant. Dans L’Océan vu du cœur, suite de La Terre vue du cœur, Hubert Reeves, entouré de scientifiques, d’explorateurs passionnés, nous propose de redécouvrir ce qui le menace et surtout, sa capacité de régénération phénoménale. Un hymne au Vivant, dans ce qu’il a de plus riche, de plus précieux et nécessaire à préserver si l’on veut survivre, parmi d’autres espèces, sur notre planète bleue.

Les intervenants invités permettront d’illustrer ce que montre le film en évoquant le cas de la Méditerranée.

Nous vous attendons dimanche 7 avril à 18h15 au cinéma La Cigale – Cavaillon. Comme à notre habitude, nous pourrons prolonger les discussions autour d’un apéritif convivial

Focus sur une initiative citoyenne :

Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire.

C’est pourquoi une coalition citoyenne s’organise pour exiger du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité.

L’association Bloom orchestre cette coalition, que tout citoyen peut rejoindre : Coalition pour l’océan.

Conférence – Faut-il avoir peur des digues ?

Ouvrages de sûreté ? Ouvrages de danger ?

Une conférence très instructive sur les digues

Notre association a invité Gilles Brière, le vendredi 1er mars salle Bouscarle, à nous exposer ses connaissances sur ce qu’est une digue. Gilles Brière a été longtemps animateur du Groupe Rivière Vaucluse au Conseil départemental de Vaucluse, ce qui fait qu’il connait très bien ce sujet. La question était de savoir s’il fallait avoir peur des digues, si elles présentaient des dangers ou, au contraire, étaient un gage de protection contre les inondations. À l’heure où la question de l’endiguement du Coulon pour protéger Cavaillon des inondations est l’objet de beaucoup de débats, recueillir son avis sur cette question nous paraissait important pour se construire un avis informé. 

Une quarantaine de personnes, pour la plupart très motivées par le sujet, étaient présentes pour écouter cette conférence. Gilles Brière avait bien fait les choses, simplifiant un exposé déjà fait à l’université sur ce sujet et l’illustrant de nombreux exemples pour rendre son propos accessible.

Nous avons d’abord compris à travers son exposé qu’une digue faite dans les règles de l’art était un ouvrage fort complexe. Elle permettait de réduire la fréquence des inondations et, quand elles étaient submergées, le volume des inondations. Elles diminuent donc la vulnérabilité (exposition des biens et des personnes) dans les zones qu’elles protègent. En aucun cas, elles n’éliminent totalement le risque d’inondation, car le risque zéro, comme pour tout aléa, n’existe pas.

En revanche, le danger peut provenir de la rupture des digues provoquant de violents courants et de l’érosion avec en conséquence destruction de bâtiments, de réseaux etc. C’est l’affouillement du pied de la digue qui peut provoquer sa rupture. C’est pourquoi la base d’une digue aux normes est particulièrement renforcée (ce que souvent on ne peut pas voir).

Par ailleurs, il faut aussi prévoir des déversoirs de sécurité, eux aussi soigneusement renforcés lorsque la digue est submergée. Ils évitent que les débordements se fassent de manière aléatoire et doivent être disposés là où ils feront le mois de dégâts. Mais une rupture de digue reste toujours possible (pas de risque zéro). Cela d’autant que le réchauffement climatique accroit la probabilité de précipitations intenses et donc de crue. C’est pourquoi la « doctrine nationale » stipule  que les digues ne doivent pas servir à accroître les zones constructibles. Hélas, si nous avons bien compris, cela n’a pas force de loi. Par contre les digues qui ne sont pas aux normes sont un véritable danger et il vaudrait mieux soit les reconstruire, soit les éliminer. Nous avons également compris que la règlementation concernant les digues et aussi leur surveillance est très rigoureuse.

Gilles Brière a conclu en indiquant que les digues aux normes apportaient plus de sécurité que de danger mais qu’il fallait pour autant éviter que ces ouvrages ne servent d’alibi à la poursuite de l’urbanisation à proximité et qu’ils portent trop atteinte à la biodiversité. 

Le public a pu ensuite poser un certain nombre de questions concernant le Coulon, portant sur les dégâts causés à la ripisylve, l’inégalité de protection rive gauche rive droite, les conséquences d’un éloignement des digues par rapport au lit de la rivière, les effets de l’endiguement sur la nappe phréatique, les moyens de lutter contre l’urbanisation en arrière des digues, la possibilité de proposer à des habitants des zones inondables de déplacer leur lieu de résidence… Cela s’est fait dans un climat de dialogue serein. Les réponses furent forcément succinctes. Bien des questions restent ouvertes et nous comptons bien approfondir le sujet avec Gilles Brière mais aussi avec d’autres personnes compétentes. 

On fête les Possibles à Cavaillon !

Première édition de la Fête des possibles à Cavaillon et alentours !

Plusieurs associations locales déterminées à faire émerger d’autres possibles se sont unies pour concocter un riche programme : conférences, pièce de théâtre, Répare café couture, vélorution, ramassage de déchets, atelier créatif, balade naturaliste, fête des AMAPs, Fresque du climat… Chacun·e trouvera son possible !
Evènement organisé avec AEQV Association Environnement Qualité de Vie Cheval-Blanc, ICI Association Initiatives Citoyennes Intercommunales, BLOB, les AMAP de Provence et Le jardin du Papet.

Dimanche 10

Répare Café Couture Pantalon à rapiécer, chemise à customiser… Venez avec vos vêtements « en attente de réparation », et on s’y met tous et toutes ensemble autour d’un café ou d’une tisane ! Au restaurant Le Bio’s (Cavaillon) de 10h à 12h. Gratuit.

Vendredi 15

Conférence – Le partage de l’eau Les canicules et sécheresses successives nous font prendre conscience que la ressource en eau n’est pas inépuisable. Michel Leparquois, professeur agrégé de géographie, abordera la question de la raréfaction de l’eau dans le contexte du dérèglement climatique tant au niveau de notre territoire provençal qu’en France et dans le monde. A 18h30, à la MJC de Cavaillon, participation à prix libre et conscient.

Samedi 16

World Clean Up Day à vélo ! Promouvoir les mobilités douces tout en participant au WCUD, ça donne un ramassage de déchets à vélo ! Et pour vous mettre en jambes, le petit déjeuner est offert ! Organisé par l’AEQV Cheval-Blanc, rendez-vous à 9h30 au parking du stade à Cheval-Blanc pour un départ à 10h. Départ groupé à 9h Place du Clos pour les cavaillonnais·es.

Fresque du climat Pour agir, il faut comprendre ! La Fresque du climat est l’outil idéal pour appréhender les enjeux climatiques et encourager le passage à l’action. De 15h à 18h, lieu à définir. Gratuit sur inscription : 14 participant·es maximum.

Théâtre « La ferme du bois fleury » / 1ère partie : Terres mortes (Cie de la Posada de Don Quichotte ) Une pièce de théâtre pour réfléchir à l’histoire de l’agriculture en France. « Dans les années 70, deux frères se partagent une ferme. L’un va profiter de la « révolution verte » et cultiver des céréales en conventionnel, l’autre va plutôt expérimenter le petit maraîchage. Pendant cinquante ans nous allons les croiser régulièrement à l’apéro. Ils parlent d’agriculture, de politique et de femmes… tout un programme. Entre désaccords et fraternité, ce seul en scène nous livre un récit rythmé, où le rire et l’émotion se succèdent. Un voyage dans l’histoire de l’agriculture française par deux points de vue diamétralement opposés. » Spectacle tout public. Participation au chapeau. 20h30 au Bio’s – Repas possible à 19h sur réservation 15€, auprès d’Agnès 06 50 37 84 89.

Dimanche 17

Créativité nature Enfants et parents Créer avec la terre, créer avec la Terre. Cet atelier se déroulera en deux temps : une sortie pour découvrir les ocres en Provence (dimanche 17) puis élaboration d’oeuvres dans une authentique grotte (dimanche 24). Gratuit sur inscription : maximum 20 personnes (enfants à partir de 2 ans). Rendez-vous à 10h, lieu à définir.

Vendredi 22

Conférence – Accueillir la biodiversité dans nos jardins Après une petite présentation de la biodiversité ordinaire, nous verrons comment accueillir au jardin ces bêtes et ces plantes pour en faire un véritable refuge pour la nature. La conférence sera bien sûr suivie d’un apéro ! 🙂 A 18h30, 113 avenue Villevielle à Cavaillon.

Samedi 23

AMAP en fête / La fête des producteurs Notre magicien-maraicher de l’AMAP de Cavaillon nous prépare une fête des producteurs chez lui, à Mollégès. Dégustations, ateliers… Que du bonheur pour les papilles ! A partir de 9h, chez Sébastien, 417 Chemin des Carrairades à 13940 Mollégès.

Première rencontre des Blobeurs Présentation du projet Blob par Helen Larguier, concepteur du projet : après un rappel du contexte par les Shifters (« Seulement 2% d’autonomie alimentaire »), première présentation publique du projet Blob, ainsi que du premier point de vente du réseau Blob et fondation de l’association des BLOBEURS. La rencontre sera suivie d’un Banquet Gaulois de producteurs locaux. A 18h à « La Ferme du Reydet » (818 chemin de Reydet, l’Isle-sur-la-Sorgue).

Dimanche 24

Créativité nature Enfants et parents Après avoir découvert la beauté des ocres dans la nature, il est temps de mettre les mains dans la terre et de laisser libre court à sa créativité dans une authentique grotte ! Gratuit sur inscription (même groupe que le dimanche 17). A partir de 10h, 113 avenue Villevielle à Cavaillon. Pique-nique tiré du sac.

Balade naturaliste – Les arbres du Grenouillet Une balade à la découverte l’arbre au pied de la colline St Jacques. Gratuit sur inscription : 15 adultes maximum (enfants accompagnés illimités). Rendez-vous à 15h sur le parking des arènes au Grenouillet (Cavaillon).

Spectacle « Un monde possible » / Apéritif de clôture Mise en mots et en danse, à partir de textes créés lors d’ateliers d’écriture animés par Béatrice Santo Velasco (association Initiatives Citoyennes Intercommunales ICI) auprès d’un public en situation de handicap. Un moment poétique pour mettre en résonance l’humain et la nature. Gratuit. A 18h, 113 avenue Villevielle à Cavaillon.

Inscriptions :

ZOOM sur les partenaires de la Fête des Possibles

FNE Vaucluse

Le restaurant Bio’s

Confédération Paysanne du Vaucluse

ADEAR Vaucluse

AVEPH – Association Vauclusienne d’entraide aux Personnes Handicapées

Agribio 84

Biocoop L’Epicurien – Cavaillon

Intermarché Cavaillon

Notre Fête des Possibles s’inscrit dans un réseau plus large

La Fresque du climat

Le World Clean up Day

Dans la presse : Visite surprise aux Hauts Banquets

La défense des terres prend de plus en plus de place dans les colonnes de La Provence. L’écologie devient un sujet incontournable et c’est un signal très positif ! La société évolue, et plus vite que les politiques qui sont encore menées sur notre territoire… Heureusement, les citoyen·nes veillent et étaient présents lors d’une visite technique sur la future ZAC des Hauts Banquets pour engager la discussion avec les techniciens et responsables.

11 mai 2023

Ce qui ne fut pas du goût de tout le monde… Les arguments avancés dans la réponse ci-dessous sont d’ailleurs quasiment tous réfutables, mais nous y reviendront ! Le projet alternatif de ceinture verte prend forme, et loin d’être « une utopie pour rêveur », il porte une vision de l’avenir soutenable et, disons-le, nécessaire.

12 mai 2023

Une ZAD à Cavaillon : retour en images

Samedi 22 avril 2023, le collectif SNT84, les associations écologiques AVEC Cavaillon, AEQV Cheval Blanc, Luberon Nature, FNE Vaucluse, la Confédération Paysanne, SOS Durance Vivante, l’association des parents d’élèves FCPE groupe local de Cavaillon ainsi que les collectifs de riverains des 3 zones menacées d’artificialisation, ont organisé une grande manifestation citoyenne à Cavaillon.

La manifestation a réuni une soixantaine de personnes au rond point du melon, symbole de la ville, déterminées à faire entendre la voix (et la voie) du Vivant.

Après la lecture d’un texte aussi percutant que galvanisant par Solinne, que vous pourrez lire dans cet article, Helen a animé une table ronde : quel autre avenir pour Cavaillon ? Le cortège en musique a ensuite traversé la ville pour se rendre au carrefour des 3 zones menacées. Nous sommes alors passés devant ces terres riches de vie qui risquent d’être sacrifiées sur l’autel du « développement économique » avant d’arriver sur ZAC des Hauts Banquets, zone déjà terrassée dans tous les sens du terme. Le contraste est saisissant : l’avant / après nous saute aux yeux. Tristesse et colère.

La lecture par Paul du « Conte du melon » et le pique-nique partagé nous ont redonné du courage. Nous avons choisi d’être du côté de la Vie et nous ne sommes pas seuls, partout, citoyens et citoyennes se soulèvent contre la destruction du vivant avec force et créativité. Ce n’est qu’un début !

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