Ciné-débat du 7 avril : une plongée instructive dans le monde océanique

Nous avons proposé notre deuxième ciné-débat de l’année, le dimanche 7 avril au cinéma la Cigale à Cavaillon, autour du film L’Océan vu du cœur. Une soixantaine de présents ont pu découvrir, à travers ce film, l’extraordinaire foisonnement de la vie en son sein et aussi les mille manières dont ces formes de vie sont inter-reliées au sein de systèmes complexes que les scientifiques commencent à peine à découvrir.

Mais les océans, qui jouent un rôle majeur pour la régulation du climat et comme puits de carbone, sont gravement menacés par le réchauffement climatique, par la pêche industrielle et par toutes les formes de pollution. Aussi le film montrait aussi des scientifiques, des militants, des peuples autochtones qui agissent pour préserver ce monde marin essentiel pour notre avenir. Ainsi, parmi d’autres, Claire Nouvian fondatrice de l’association BLOOM qui s’oppose aux méfaits de la pêche industrielle au niveau de l’Union européenne, ou Chloé Dubois qui a créé la fondation OCEAN LEGACY qui ramasse et recycle les déchets plastiques dans les océans nord-américains. Plusieurs des intervenants ont souligné qu’une des solutions possibles pour mieux défendre les océans était de leur accorder une personnalité juridique.   

Lors du débat qui a suivi, nos invités nous ont aidés à prendre conscience que nous pouvions agir à notre mesure face aux défis qui menacent les océans. Victor David chargé de recherche à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), a souligné que notre mer Méditerranée (mer quasi fermée) était la plus polluée du monde en raison de l’urbanisation de ses rives et des apports de pollution qui en résultent. Il est aux manettes d’un projet visant à faire de la Méditerranée un sujet de droit ce qui la protègerait mieux que les législations diverses et pas très contraignantes des pays riverains. Françoise Follet Sinoir (de SOS Durance Vivante) a évoqué les pollutions de la Durance déjà fortes dès le barrage de Serre-Ponçon qui aboutissent via le Rhône à l’Océan. Ella a aussi évoqué le colloque du 25 novembre à Cavaillon où ont été proclamés les droits de la Durance et la pétition de soutien à cet appel qui, en deux jours, a déjà recueilli près de 5000 signatures venues du monde entier. Enfin, Stéphane Sylvestre est venu présenter les actions de son club de plongée, les Octopus du Luberon, et de l’association Les amis de la Sorgue, qui récupèrent au fond de la Sorgue quantité de déchets et qui convie aussi ses élèves de la classe environnement du collège Rosa Parks à des ramassages de déchets. Si on ajoute à cela les actions de ramassage de mégots du cercle déchets d’Avec, on peut voir qu’à toutes les échelles des actions sont possibles ici pour protéger les océans. Les gouttes d’eau non polluée font les grandes rivières et les rivières propres font les océans régénérés.

Comme il est d’usage, les échanges se sont prolongés autour d’un apéritif convivial, moment aussi d’annoncer les évènements à venir : la fête du printemps des 12, 13 et 14 avril et le prochain ciné-débat autour du film les Roues de l’avenir du 26 mai. 

La Fête du printemps et de la nature

Un grand évènement se prépare !

A l’initiative de l’AEQV Cheval-Blanc, 11 associations, dont AVEC, vous ont concocté un magnifique programme pour fêter le printemps et la nature. Avec pas moins de 23 événements prévus, cette fête promet d’être une célébration inoubliable de la nature sous toutes ses formes !

Mieux qu’un long discours, découvrez le programme et rejoignez la fête ! 🥳

Inscriptions sur HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/environnement-et-qualite-de-vie-a-cheval-blanc/evenements/1ere-fete-du-printemps-et-de-la-nature

Les 10 associations co-organisatrices :

Ciné-débat : L’océan vu du coeur

Notre avenir se joue dans l’océan.

Notre prochain ciné-débat nous plongera dans l’extraordinaire richesse des écosystèmes océaniques. Nous irons à la rencontre d’hommes et de femmes qui agissent pour préserver ce monde marin essentiel pour notre avenir.

Longtemps, l’Océan nous a paru inaltérable et inépuisable, mais l’impact de nos actions sur sa biodiversité et sa température est alarmant. Dans L’Océan vu du cœur, suite de La Terre vue du cœur, Hubert Reeves, entouré de scientifiques, d’explorateurs passionnés, nous propose de redécouvrir ce qui le menace et surtout, sa capacité de régénération phénoménale. Un hymne au Vivant, dans ce qu’il a de plus riche, de plus précieux et nécessaire à préserver si l’on veut survivre, parmi d’autres espèces, sur notre planète bleue.

Les intervenants invités permettront d’illustrer ce que montre le film en évoquant le cas de la Méditerranée.

Nous vous attendons dimanche 7 avril à 18h15 au cinéma La Cigale – Cavaillon. Comme à notre habitude, nous pourrons prolonger les discussions autour d’un apéritif convivial

Focus sur une initiative citoyenne :

Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire.

C’est pourquoi une coalition citoyenne s’organise pour exiger du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité.

L’association Bloom orchestre cette coalition, que tout citoyen peut rejoindre : Coalition pour l’océan.

Conférence – Faut-il avoir peur des digues ?

Ouvrages de sûreté ? Ouvrages de danger ?

Une conférence très instructive sur les digues

Notre association a invité Gilles Brière, le vendredi 1er mars salle Bouscarle, à nous exposer ses connaissances sur ce qu’est une digue. Gilles Brière a été longtemps animateur du Groupe Rivière Vaucluse au Conseil départemental de Vaucluse, ce qui fait qu’il connait très bien ce sujet. La question était de savoir s’il fallait avoir peur des digues, si elles présentaient des dangers ou, au contraire, étaient un gage de protection contre les inondations. À l’heure où la question de l’endiguement du Coulon pour protéger Cavaillon des inondations est l’objet de beaucoup de débats, recueillir son avis sur cette question nous paraissait important pour se construire un avis informé. 

Une quarantaine de personnes, pour la plupart très motivées par le sujet, étaient présentes pour écouter cette conférence. Gilles Brière avait bien fait les choses, simplifiant un exposé déjà fait à l’université sur ce sujet et l’illustrant de nombreux exemples pour rendre son propos accessible.

Nous avons d’abord compris à travers son exposé qu’une digue faite dans les règles de l’art était un ouvrage fort complexe. Elle permettait de réduire la fréquence des inondations et, quand elles étaient submergées, le volume des inondations. Elles diminuent donc la vulnérabilité (exposition des biens et des personnes) dans les zones qu’elles protègent. En aucun cas, elles n’éliminent totalement le risque d’inondation, car le risque zéro, comme pour tout aléa, n’existe pas.

En revanche, le danger peut provenir de la rupture des digues provoquant de violents courants et de l’érosion avec en conséquence destruction de bâtiments, de réseaux etc. C’est l’affouillement du pied de la digue qui peut provoquer sa rupture. C’est pourquoi la base d’une digue aux normes est particulièrement renforcée (ce que souvent on ne peut pas voir).

Par ailleurs, il faut aussi prévoir des déversoirs de sécurité, eux aussi soigneusement renforcés lorsque la digue est submergée. Ils évitent que les débordements se fassent de manière aléatoire et doivent être disposés là où ils feront le mois de dégâts. Mais une rupture de digue reste toujours possible (pas de risque zéro). Cela d’autant que le réchauffement climatique accroit la probabilité de précipitations intenses et donc de crue. C’est pourquoi la « doctrine nationale » stipule  que les digues ne doivent pas servir à accroître les zones constructibles. Hélas, si nous avons bien compris, cela n’a pas force de loi. Par contre les digues qui ne sont pas aux normes sont un véritable danger et il vaudrait mieux soit les reconstruire, soit les éliminer. Nous avons également compris que la règlementation concernant les digues et aussi leur surveillance est très rigoureuse.

Gilles Brière a conclu en indiquant que les digues aux normes apportaient plus de sécurité que de danger mais qu’il fallait pour autant éviter que ces ouvrages ne servent d’alibi à la poursuite de l’urbanisation à proximité et qu’ils portent trop atteinte à la biodiversité. 

Le public a pu ensuite poser un certain nombre de questions concernant le Coulon, portant sur les dégâts causés à la ripisylve, l’inégalité de protection rive gauche rive droite, les conséquences d’un éloignement des digues par rapport au lit de la rivière, les effets de l’endiguement sur la nappe phréatique, les moyens de lutter contre l’urbanisation en arrière des digues, la possibilité de proposer à des habitants des zones inondables de déplacer leur lieu de résidence… Cela s’est fait dans un climat de dialogue serein. Les réponses furent forcément succinctes. Bien des questions restent ouvertes et nous comptons bien approfondir le sujet avec Gilles Brière mais aussi avec d’autres personnes compétentes. 

L’Assemblée Générale 2024

Une Assemblée Générale à l’image du dynamisme de l’association

Le samedi 17 février a eu lieu, salle Bouscarle à Cavaillon, l’assemblée générale de notre association. Ce fut un moment très réussi qui a montré que le fonctionnement collégial de nous a permis de libérer les initiatives, de constater que la forme de démocratie participative qui anime AVEC est source de dynamisme. En témoigne le rapport d’activités, mené tambour battant, au cours duquel chacun des cercles a présenté bilan et projets à venir.

Le cercle vélo a évoqué la réussite de ses vélorutions, les premiers contacts (à poursuivre) avec la mairie dans le but d’améliorer les conditions de circulation à Cavaillon, les actions en partenariat avec les écoles et collèges et un temps fort prévu en mai durant l’évènement national Mai à vélo.

Le cercle ciné-débat a présenté les 4 ciné-débats accueillis par le cinéma de Cavaillon autour des films Tous résistants dans l’âmeSecrets toxiques, la RivièreTu nourriras le monde, avec pour deux d’entre eux des affluences très fortes (130 et 100 personnes). À chaque fois, des acteurs locaux témoignaient devant la salle de leurs actions en lien avec l’objet du film. Deux de ces ciné-débats se sont faits en collaboration avec d’autres associations (Foll’Avoine et SOS Durance Vivante) et se sont poursuivis par un colloque animé par ces mêmes associations. Enfin deux ciné-débats sont d’ores et déjà prévus : l’Océan vu du cœur le 7 avril et Les roues de l’avenir le 26 mai lors de la Fête du vélo.

Le cercle rando nous a présenté les 10 randonnées organisées mensuellement par une animatrice et un animateur agréés qui effectuent une reconnaissance avant chaque randonnée. 5 randonnées sont d’ores et déjà prévues avant les vacances d’été.

Le cercle terre et eau a évoqué la défense des terres agricoles de la ZAC des Hauts Banquets, les 3 contentieux en cours ainsi que les actions engagées pour financer ces recours juridiques et les inventaires des naturalistes qui nourrissent ces recours ; cela en lien avec l’ AEQV de Cheval Blanc et au sein du collectif Sauvons nos terres 84. Dans l’immédiat, une Fête du printemps – Célébrons la diversité du vivant est programmée les 12, 13 et 14 avril. En ce qui concerne l’eau, outre le ciné-débat autour du film La rivière, le cercle a organisé une conférence sur Le partage de l’eau en septembre. Par ailleurs, AVEC représente aussi la FNE au sein de la commission locale de l’eau. Enfin, l’association a multiplié les rencontres avec les associations qui s’opposent à propos de l’endiguement du Coulon et les instances en charge de la mise en place de ce projet afin de préciser sa position. Pour l’avenir, outre le ciné-débat sur l’Océan, une conférence est programmée très bientôt le 1er mars: Faut-il avoir peur des digues ? et une autre le 25 mai sur le Rhône par un batelier naturaliste.

Le cercle déchets a poursuivi avec succès plusieurs opérations de ramassage de mégots en collaboration avec Tchao-Mégots, des ateliers répare-couture et des animations de recyclage de déchets auprès des enfants. Des ateliers et des opérations des ramassages de mégots et de déchets en bord de Durance ou dans les Sorgues sont envisagés pour la suite, de même qu’une rencontre avec la mairie pour demander l’installation de cendriers au Grenouillet.

Enfin le cercle alimentation a présenté le site internet qu’il est en train de mettre en place : Vente directe en pays cavaillonnais qui permettra aux consomm’acteurs cavaillonnais de connaitre tous les producteurs et productrices qui font de la vente directe à moins d’un quart d’heure en voiture de la ville.

L’ensemble des cercles a contribué à la réussite de la Fête des Possibles (du 10 au 24 septembre) : 3 weekends, 12 évènements (des ateliers, des conférences, des rencontres, une fresque du climat et des spectacles). Plus de 300 participants. Enfin des membres de l’association ont participé au Challenge Ma Petite Planète qui s’est traduit par3 semaines de « défis écolo » et de beaux moments de partage.   

Le rapport financier a montré que la nouvelle grille de cotisation où chacun peut choisir son montant en fonction de ses possibilités (à partir de 1€) a non seulement permis une hausse du nombre d’adhérents mais également des recettes. Cette grille est donc reconduite.

Pour conclure, le rapport moral en introduction de cette assemblée soulignait le contexte difficile pour les idées que nous défendons : recul en France, face à de puissants lobbys, des mesures de protection du vivant, écologie souvent présentée comme punitive, recul de la possibilité des citoyens de participer à la vie démocratique, destruction des liens de solidarité etc. Face à cela, comme le montre le rapport d’activités, AVEC a continué d’agir de manière déterminée et souvent montré que l’écologie pouvait être festive, conviviale et joyeuse. Un repas partagé a d’ailleurs clôturé cette AG, puis l’après-midi certains ont pu découvrir la fresque de la biodiversité, moment animé par une formatrice de l’association.

Ciné-débat : Tu nourriras le monde

Une très belle projection a eu lieu ce dimanche 11 février au cinéma Le Paradiso, où nous avons fait salle comble, pour aborder une fois encore le sujet si important de notre agriculture et de notre alimentation.

Cet excellent documentaire retrace l’historique de la PAC et les évolutions de l’agriculture en France depuis les « trente glorieuses ». Le débat fut riche et animé, merci aux intervenants :

  • Julie Rigaux, animatrice du Projet Alimentaire Territorial du PNR Luberon
  • Eliane Joumond, paysanne engagée, en bio depuis 38 années
  • Helen Larguier, agriculteur et fondateur des celliers des blobeurs

Cette soirée fut l’occasion de mettre en lumière le restaurant BIO’S Cavaillon, l’AMAP Cavaillon – Les Petits Bouts du Monde, Les Clayettes Paysannes de Cheval-Blanc et les Celliers des blobeurs de l’Isle-sur-la-Sorgue, qui vous attendent pour consommer local et soutenir nos paysans !

Article paru dans La Provence, le 17 février 2024

Cyclistes, brillez !

Première Vélorution nocturne, c’était Noël avant l’heure !

Vendredi 17 novembre, une quarantaine de cyclistes tout illuminés ont parcouru les rues de Cavaillon.

Toujours autant de bonheur à rouler tous ensemble, pour, enfin, donner une place au vélo dans les rues de la ville de Cavaillon. Notre jolie ville s’y prête tout particulièrement : à taille humaine et sans dénivelé, elle a un magnifique potentiel de ville cyclable, elle pourrait même devenir, soyons fous, la capitale de la petite reine ! Il ne manque que la volonté politique de construire un plan vélo ambitieux.En attendant, il nous a fallu éviter les obstacles. Et nous n’avons pas toujours réussi !

Les jeunes du CADA étaient parmi nous et sont repartis avec l’équipement de sécurité nécessaire pour circuler de nuit.

Petit résumé en vidéo :

Article paru dans La Provence

La Rivière

Un très beau ciné-débat dimanche 19 novembre au Cinéma la Cigale

Le film de Dominique Marchais La rivière, passé en avant-première, a séduit l’assistance par la beauté de ses images et par la présentation de l’engagement de tous ceux qui, amoureux de la rivière, luttent pied à pied contre sa dégradation. Le prix Jean Vigo qui lui a été attribué nous a paru amplement mérité.

Notre association AVEC avait organisé ce ciné-débat avec SOS Durance Vivante dont les membres ont animé le débat qui a suivi. Le film, qui présentait la situation des Gaves pyrénéens évoquait la pollution des eaux par les plastiques et par les intrants agricoles, l’épuisement de la ressource par les prélèvements liés à la culture du maïs aussi bien que par la fonte des glaciers, les conséquences néfastes des barrages sur la circulation de l’eau et des alluvions et les perturbations que ces facteurs entrainaient sur la faune (en particulier les saumons, les écrevisses, les insectes…).

Même si le constat induit à la tristesse, voir tous ces hommes et ces femmes souvent jeunes mettre toutes leurs compétences et beaucoup de temps pour sauver ce qui peut l’être avait quelque chose d’émouvant et de stimulant.

Le parallèle a bien sûr été fait avec ce qui se passe pour la Durance. SOS Durance, par la voix de Pierre Follet, a présenté les actions menées par l’association et notamment celle qui consiste à donner une personnalité juridique à la rivière à l’instar de ce qui se fait déjà dans certaines régions du monde et aussi en France (pour la Loire par exemple). Tout ce travail aboutit au colloque qui va avoir lieu de 9h à 18h ce samedi 25 novembre au Bio’s à Cavaillon : « Durance, une rivière sans droit, ensemble donnons-lui une personnalité juridique », colloque dont le déroulement nous a été présenté et auquel les présents ont été invités à participer. 

Secrets toxiques fait étape en Vaucluse

A l’heure où la fin du glyphosate semble remise en cause sous la pression des lobbies, le tour de France autour du film Secrets toxiques a fait étape en Vaucluse.

Mardi 24 novembre le Parlement européen s’apprête à voter – et l’issue du vote reste incertaine – un plan bien peu ambitieux de réduction de moitié des pesticides d’ici 2035. Dans ce contexte, le Dimanche 22 octobre, nous avons co-organisé un ciné-débat avec l’association Foll’Avoine. La séance a réuni un public nombreux et attentif à La Cigale.

Le film, avec une grande rigueur scientifique, démontre comment le système d’évaluation des pesticides, qui permet leur mise sur le marché, est faussé et permet que la toxicité de ces produits sur la santé humaine et sur l’environnement soit gravement sous-évaluée. Il montre que tout devrait être fait pour cesser toute utilisation des pesticides et passer à des systèmes agricoles agroécologiques qui le permettent.

La présence de Mireille Lambertin, médecin, de l’association Foll’Avoine a permis à la salle d’avoir aussi de plus amples informations sur les conséquences désastreuses de leurs usages. Pour les présents, il est clair que ce combat difficile face aux lobbies de l’agro-chimie et de l’agriculture industrielle est essentiel pour l’avenir de tous et doit être mené sans relâche.

Un deuxième temps de ce tour de France a eu lieu le mercredi 25 octobre sous la forme d’un colloque au Restaurant Bio’s. Ce colloque s’intitulait Évaluation de la toxicité des produits pesticides : carences, conséquences et perspectives. Il a réunit six intervenants : Andy Battentier, directeur de campagne de Secrets toxiques, Lydie Ryckelynck, conseillère technique en santé environnement de la Mutuelle Familiale, Moritz Hunsmann, chargé de recherche au CNRS, coordinateur du GISCOP 84 (groupement d’intérêt scientifique sur les cancers d’origine professionnelle dans le Vaucluse), Annette Berard, chercheure en Ecologie-écotoxicologie microbienne à l’ICPEF, contributrice aux recherches de l’INRAE, François Warlop, agronome, ingénieur de recherche au Groupement de Recherche en Agriculture Biologique ainsi que le témoignage d’une victime des pesticides. 

En novembre aura lieu un nouveau un ciné-débat suivi d’un colloque, cette fois-ci en collaboration avec SOS Durance Vivante. Le ciné-débat aura lieu le 19 novembre à la Cigale à 18h15 autour du film la Rivière de D. Marchais.  Le colloque suivra le 25 novembre de 8h30 à 18h30 au restaurant BIO’S à Cavaillon. L’objet en sera : « la Durance, une rivière sans droit : ensemble donnons-lui une personnalité juridique ».

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